1. Gallinacée, amour et vengeance 1


    Datte: 01/06/2024, Catégories: fh, Collègues / Travail extraconj, cocu, adultère, Auteur: Femmophile, Source: Revebebe

    ... mon époux) pour ne pas te réveiller en même temps que moi.
    — Bonne nuit, ma chérie, moi je dois travailler encore un peu.
    
    La journée suivante, le train m’a emmenée jusqu’à Paris sans problème. Je n’avais pas franchement la tête aux tables de mortalité ni aux statistiques, et la première réunion ne m’a pas franchement apporté grand-chose, n’ayant écouté les orateurs que par intermittence. Un de mes collègues de province venant du même département que moi, mais d’un autre service, s’en est rendu compte et, à la fin de la réunion, m’a abordée discrètement.
    
    — Tu n’as pas l’air bien Christiane, toi d’ordinaire plutôt volubile et critique, on ne t’a pas entendue. Des soucis ? Je peux t’aider ?
    — Merci, Bertrand, c’est sympa de ta part, mais je ne crois pas que tu puisses m’aider.
    — Comme tu veux. Nous sommes au même hôtel, alors si tu changes d’avis tu sais où me trouver ! À demain, Christiane.
    
    Je l’aimais bien, Bertrand, un peu plus jeune que moi, toujours élégant, mais discret, professionnel, consciencieux, pas un dragueur à deux balles comme on en rencontre trop lors de ces séminaires de boulot. Il m’avait subtilement courtisée, il y a quelques années, mais j’avais joué la bourgeoise fidèle et il n’avait pas insisté, un authentique gentleman. Je ne savais pas grand-chose de sa vie privée, nous ne discutions que business. Mais les circonstances étant, si moi aussi je m’autorisais un peu de souplesse vis-à-vis du contrat signé chez monsieur le maire trente-cinq ans ...
    ... plus tôt ? Si mon gros cul de vieille dinde avait en fait l’heur de plaire encore un peu ? Étais-je capable de le vérifier, moi, l’épouse fidèle un peu pétrie de principes ? Vu ce que je venais de subir, qui pourrait me reprocher quoi que ce soit ?
    
    De retour dans ma chambre je me suis douchée avant de me soumettre au verdict du miroir, celui qui peut être un impitoyable ennemi comme un ami encourageant. C’est vrai que mes cuisses sont un peu fortes, mais leur peau lisse et bronzée atténue leur volume, me semble-t-il. Mes fesses, ah mes fesses… Oui, elles sont larges ; oui on y voit un peu de cellulite, mais malgré mes six décennies elles ne tombent pas et conservent une certaine fermeté que je dois aux cours de Pilates et de CAF(cuisses abdos-fessiers) suivis régulièrement. D’accord, je n’ai pas un cul de statue grecque, mais pas non plus un postérieur énorme, je dirais qu’il y a là de quoi contenter la main d’un honnête homme amateur de formes.
    
    Mes seins n’ont bien évidemment plus la fermeté qu’ils avaient à vingt ans, mais leur volume et leurs belles aréoles demeurent et, lorsque je porte une robe de soirée décolletée, le regard des mâles est fréquent et me porte à croire que tous ne sont pas éleveurs de gallinacés me comparant à leurs volailles. Non, non et non, je ne suis pas une vieille dinde comme l’a dit la jeune morue qui suçait mon mari !
    
    Mon ventre est certes un peu arrondi, mais ma toison intime soigneusement taillée me permet de porter de la lingerie ...
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