1. Au fond de l'impasse


    Datte: 23/05/2024, Catégories: fh, inconnu, fsoumise, hsoumis, fdomine, hdomine, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fdanus, champagne, attache, gifle, fouetfesse, aventure, vengeance, dominatio, Auteur: Amateur de Blues, Source: Revebebe

    ... j’ai su que tu n’étais pas un salaud. Je ne devrais pas te le dire, mais tant pis. Et puis j’ai imaginé que je te baisais et j’ai eu chaud au ventre comme cela ne m’était jamais arrivé. Agathe et les autres, elles ne se rendent pas compte, elles ont un mari qui les baise plus souvent que ce qu’elles voudraient. Mais nous, on doit vivre avec le manque et l’humiliation. Alors là, j’ai cru que ce serait possible de me faire plaisir sans rien demander à personne, c’était inespéré. Mais je suis trop grosse, trop nulle, je n’y arrive pas. J’ai envie et je crois que je n’y arriverai pas. Je me sens si ridicule.
    
    Je voulais répondre, mais je ne savais pas comment elle allait le prendre. Je laissai passer un silence avant de me lancer. Je connaissais bien ce genre de discours. Le manque de confiance en soi. Nadine me l’avait si souvent sorti. Je savais comment le combattre, il suffisait de dire la vérité.
    
    — Tu es extraordinaire, tu sais. Quand je t’entends dire que tu es nulle, j’ai envie de te prendre dans mes bras et de te serrer très fort. Je ne sais pas pourquoi, mais je tombe toujours amoureux des femmes qui se trouvent ridicules. Quand tu as dit que tu allais me violer, j’étais sûr que tu n’arriverais pas à me faire bander, c’est la situation qui est ridicule, Ingrid, pas toi. Et puis tu étais si douce, si agréable que maintenant je te veux comme je n’ai jamais voulu aucune femme avant toi. Et puis, peut-être que tu vas me dire que tu t’en moques, mais tu as un con parfait. ...
    ... Là, je suis comme si je rentrais à la maison, comme si j’avais enfin trouvé ma vraie place dans l’existence. Si on était allongés tous les deux l’un contre l’autre, je t’assure qu’on prendrait notre pied ensemble, et plusieurs fois de suite, et pendant un temps infini.
    
    Je ne lui avais pas demandé de me détacher. Je ne voulais pas l’entendre dire non, mais j’espérais qu’elle le ferait. Pourtant, elle resta en silence, immobile, et son poids sur mes cuisses commençait à être difficile à supporter avec les crampes que j’avais déjà dans les mollets. Ma queue n’était plus si dure et elle m’enjamba à nouveau pour se dégager. Sans rien ajouter, elle quitta la pièce, me laissant seul avec mon désespoir. En sortant, elle éteignit la lumière.
    
    La pièce n’était éclairée que par les lumières de la maison d’en face. Je pensais que peut-être Agathe ou Olga s’y trouvait, tranquille avec sa famille tandis que je pourrissais ici comme un moins que rien. Cela me mit en colère, mais la colère ne m’aidait pas. Et puis la porte se rouvrit et Ingrid vint vers moi comme une ombre. Au dernier moment, je vis qu’elle tenait le grand couteau de cuisine dont on m’avait déjà menacé plus tôt et je fus terrifié et sans voix pendant un instant, mais je vis très vite que la jeune femme s’attaquait à la corde qui me retenait prisonnier.
    
    — Je ne sais pas défaire ces putains de nœuds, s’expliqua Ingrid.
    
    Cela dura un moment, mais elle parvint à me libérer. Comme je massais mes membres endoloris, elle ...
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