Au fond de l'impasse
Datte: 23/05/2024,
Catégories:
fh,
inconnu,
fsoumise,
hsoumis,
fdomine,
hdomine,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
fdanus,
champagne,
attache,
gifle,
fouetfesse,
aventure,
vengeance,
dominatio,
Auteur: Amateur de Blues, Source: Revebebe
Un soleil automnal perçant la brume rendait la promenade romantique. Le boulevard que nous empruntions était aéré et agréable, avec des érables plantés régulièrement qui affichaient toutes les couleurs de l’automne et de larges trottoirs emplis de monde. J’étais là par hasard, si on peut dire, dans un quartier que je ne connaissais pas et je me sentais bien. Je ne devais pas travailler avant lundi alors qu’il était encore tôt dans l’après-midi du vendredi, et la femme que je suivais était une vraie merveille.
Je suivais une femme. Cela m’arrivait assez souvent. C’était un petit plaisir plutôt innocent que je m’offrais régulièrement. Cela m’avait aidé à sortir du trou noir de la dépression dans lequel je m’étais enfoncé, embourbé pourrait-on dire, depuis près de deux ans, suite au départ de ma femme. J’avais beaucoup investi dans ma relation avec Nadine, j’avais tout fait pour elle. Quand je l’avais rencontrée, c’était une étudiante timide et quelconque, persuadée qu’elle n’intéressait personne. Je ne valais pas mieux, aussi m’étais-je dit, en la voyant souvent devant moi dans les amphis, que celle-là peut-être ne me repousserait pas. J’avais raison, elle s’était laissé séduire et nous avions entamé une relation qui s’était avérée au fil du temps déséquilibrée. Nadine se plaignait en permanence de sa laideur, de sa bêtise, de sa nullité et j’étais là pour lui prouver le contraire par mon adoration permanente et ma soumission à ses désirs. De mes attentes, il n’en avait ...
... jamais été question et je m’oubliais moi-même tant ses besoins et son insatisfaction nous prenaient tout notre temps. Aussi, quand elle m’a quitté du jour au lendemain pour filer le parfait amour avec son prof de yoga, parce que grâce à mes efforts constants, elle était parvenue à se faire une haute idée d’elle-même et de ses capacités et que dans ce tableau, je dépareillais, étant toujours un petit fonctionnaire à lunettes sans ambition ni sex-appeal, quand elle m’a dit qu’elle était enceinte de lui et enfin heureuse, je me suis effondré.
Et donc, revenons à mon vendredi après-midi, je suivais une femme. Magnifique. Elle avait peut-être mon âge, entre trente et quarante. Elle avait été assise en face de moi dans le tramway et j’avais pu apprécier ses grands yeux noisette, le joli dessin de sa bouche et le galbe parfait de sa poitrine, tandis qu’elle lisait un roman policier. Mon arrêt était passé et j’avais décidé d’attendre qu’elle descende pour en voir un peu plus. Je n’avais pas été déçu. Elle avait un cul absolument splendide dans un jean moulant, une démarche chaloupée qui m’hypnotisa dès notre descente de la rame et c’est là que j’ai décidé de la suivre un moment. Je n’étais pas pressé, la solitude qui m’attendait n’avait rien d’enviable. Ce n’était pas la première fois, je suivais souvent des femmes qui me plaisaient dans les rayons des grands magasins ou dans la rue, jusque chez elles parfois. Cela me permettait de m’inventer des histoires de rencontre qui m’aidaient ...