1. « Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale » (27) : Les aman


    Datte: 21/05/2024, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... de ton intimité avec une condisciple à toi. Je connais Tullia, je sais que tu lui plais également.
    
    Tullia lâche un instant la main de ses deux futurs amants et se dirige vers Julia. Elle lui prend le visage et dépose un baiser sur les lèvres de la nièce de Fausta :
    
    • Je te promets, ma belle, de venir te voir chez ta tante demain. Je t’enseignerai tous les plaisirs, fais-moi confiance.
    
    La jeune Julia prend alors l’initiative et surprend Tullia en l’embrassant à son tour, longuement et avec passion, sans se soucier des autres usagers :
    
    • Oh oui, ma Tullia, je t’attendrai avec impatience.
    
    Et en effet, cette nuit-là, Julia, encore pucelle, va longuement se caresser et se donner du plaisir en pensant à la fois à Lucius et à Tullia.
    
    Le couple de Lucain et d’Epicharis d’un côté, et le trio que forment Tullia, Martial et Lucius, entrent dans la pièce réservée aux plaisirs de la riches patricienne.
    
    ***
    
    La pièce réservée à Tullia est grande et confortablement aménagée.
    
    Epicharis et son poète se mettent à part pour faire l’amour. Une première pour Lucain, mais aussi pour la jeune grecque. Car c’est la première fois de sa vie qu’elle tombe amoureuse et qu’elle va éduquer un jeune puceau, elle qui a connu tant d’amours tarifés et brutaux. Elle sait bien que leurs différences sociales comme le passé de la jeune femme, les éloignent. Mais peu leur importe à ce moment-là. Ils sont heureux et commencent une liaison qui va durer jusqu’à la conspiration de Pison, ...
    ... dans laquelle, pour leur plus grand malheur, Epicharis va s’impliquer et entrainer le poète. Pour le moment, avec une infinie douceur, Epicharis guide son jeune amant, calme sa fougue et son impatience, avant que tous les deux ne connaissent l’extase.
    
    Epicharis en sera récompensée par un autre poème, « l’amant timide » que déclame le jeune Lucain
    
    « Oui, j'ai tout obtenu, et baisers, et caresses ;Je suis aimé, je suis amant ; Quant à son nom, sa famille et comment...
    
    C'est le secret de la déesse »
    
    Epicharis et Lucain ont fait l’amour. Ils s’éclipsent, pour regagner la villa de Tullia et continuer à s’aimer, dans l’intimité. Dans les dix ans qui vont suivre, le poète va poursuivre cette relation avec la jolie affranchie grecque. Ayant terminé ses études, Lucain va commencer son « cursus honorum » à Rome. Grâce au crédit de son oncle Sénèque et à son talent précoce, il gagne les faveurs de Néron qui lui octroie à titre honorifique la questure puis l'augurat en 59. L'empereur lui donne aussi la palme lors des jeux néroniens de l’année 60, pour avoir présenté un poème d'éloge à son sujet. En 62 ou 63, il publie les trois premiers livres de son épopée le Bellum civile (« La Guerre civile »).
    
    Les lois romaines sont impitoyables : le citoyen romain Lucain ne peut épouser l’affranchie Epicharis, qui est, pire, une ancienne prostituée de Suburre. Lucain doit se résoudre à un mariage de raison, avec Argentaria Polla, parente de Vespasia Polla, la mère du futur empereur ...
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