1. « Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale » (27) : Les aman


    Datte: 21/05/2024, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... qu’il aimait ça ! Et maintenant regarde, l’eunuque, je vais faire une chose que tu ne peux faire, je vais féconder ta Tullia !
    
    Et en effet, Agermus parviendra à ses fins, mais les grossesses de Tullia ne furent pas menées à leur terme, Agrippine refusant à son Affranchi qu’il ait des enfants avec une patricienne.
    
    On comprend donc que Parsam se soit fortement réjoui des ordres d’Agrippine à Agermus, pour qu’il cesse de voir Tullia. Cela faisait aussi plaisir à un autre amant de Tullia, Tigellin, désormais proche de Néron et non plus d’Agrippine. Mais les fonctions qu’occupe désormais Tigellin à Rome ne lui permettent plus de venir aussi souvent à Baïes.
    
    ***
    
    Si Tullia n’est désormais plus la protégée d’Agrippine, elle bénéficie du soutien de deux de ses amants qui ont l’oreille de Néron :
    
    • Sénèque, alors au sommet son influence, et qui est consul en 55
    
    • Tigellin, Préfet des vigiles, l’homme qui monte auprès du jeune empereur.
    
    Pour affaiblir l’influence d’Agrippine sur Néron et éloigner en même temps les velléités du Prince envers elle, que Sénèque souhaite définitivement écarter, Tullia va rendre un grand service à Sénèque. Néron ayant toujours autant horreur d’Octavie, qu’on lui a imposé comme épouse, il aspire aux plaisirs. Et comme on lui interdit de revoir la sensuelle Tullia, qu’il n’a pas oubliée, Néron, avec la complicité d’Othon, fuit volontiers le palais. La nuit, il rejoint ses amis et part s’encanailler dans les cabarets et trainer dans les ...
    ... quartiers mal famés, en molestant ceux qui croisent leur chemin. Un comportement qui déplait à Agrippine, mais aussi à Sénèque, qui cherche une solution pour canaliser le prince. Sénèque est inquiet du fait que son jeune élève ne soit pas satisfait par son épouse, Octavie, et puisse se laisser aller à des exploits sexuels risqués.
    
    Sénèque cherche donc les conseils de Tullia. C’est en fait Marcia, qui avait été la principale servante de Messaline avant d’entrer au service de Tullia, qui trouve la solution : une jeune et jolie affranchie grecque, du même âge que Néron, Claudia Acté, qu’elle avait connue au palais.
    
    Acté venait de la province d’Asie et y avait été achetée comme esclave en 43, lorsque Claude annexa à l’empire la Pamphylie et la Lycie. Acté fut intégrée au sein de la maison impériale, au service d’Octavie, la fille de Claude. Acté rencontra aisément le jeune Néron, puisqu’Octavie était promise à ce dernier. Naquit alors chez le futur Empereur une affection envers la jeune Grecque, qui conduisit l’impitoyable Agrippine à faire éloigner Acté, l’année où elle fit appel à Tullia pour déniaiser Néron (voir » (25) : Les Aphrodisies»).
    
    Acté fut envoyée comme servante à la villa impériale de Baïes, où Claude venait très rarement. Claude n’écouta pas les suppliques de sa fille, attachée à sa petite servante, mais il décida de l’affranchir. Elle reçut de Claude, selon les règles, le « nomen », décliné au féminin, Claudia, auquel fut accolé, comme cognomen, son nom ...
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