1. « Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale » (27) : Les aman


    Datte: 21/05/2024, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... Clodia avant elle est provocatrice et libertine. Mais elle ne s’abandonne pas aussi facilement. Elle dit oui dans le triclinium et non une fois dans la chambre. Sans doute mesure-t-elle sa propre liberté à l’aune du désir suscité chez les hommes, en particulier quand ils sont plus jeunes qu’elle. Tullia n’a contraint aucun des participants de cette soirée, ni femmes, ni hommes, à la débauche. Contrairement à ce qui s’est passé jadis dans la maison de César, ce scandale ne s’est pas passé dans la demeure d’un magistrat.
    
    Néron va écouter sa mère et ses plus proches conseillers, en écartant les accusations de sacrilège et de profanation, arguant que tout cela ne s’était pas déroulé chez un notable, mais au cours d’un banquet privé. Galla est condamnée à être exilée sur les iles Pontines, ce qui assure la vengeance du mari et provoque la fureur de Lucius, leur jeune fils, qui adore sa mère. Quant à Tullia, comme lors de l’affaire Silius, elle est à nouveau interdite de séjour à Rome, peine bien légère en définitive, qui arrange bien Agrippine, mais ne plait guère à Néron.
    
    A l’occasion de cette soirée, Tullia avait fait la rencontre de Poppée, qui sera, pour la prochaine décennie, son ennemie. Poppée a instinctivement détesté Tullia, qui a le même âge qu’elle et qui rivalise en beauté. Poppée a séduit Othon dans le but d’approcher Néron et considère Tullia comme une rivale potentielle, tant en ce qui concerne Othon, qu’elle va épouser après avoir divorcé de Rufinus ...
    ... Crispinus, que Néron, son objectif ultime.
    
    L’affaire refroidit considérablement les relations entre Tullia et Agrippine, qui donne l’ordre à ses proches, du moins ceux qu’elle contrôle encore, de ne plus fréquenter la jeune patricienne, considérée comme incontrôlable et même dangereuse. C’est un ordre qui déplait beaucoup à Agermus, lui qui, depuis cinq ans, est l’amant le plus régulier de Tullia. Ce macho dominateur avait pris l’habitude de se présenter à la Villa de Tullia sans y avoir été conviée. Il y venait pour une seule raison et ne s’en cacher pas : « saillir la meretrix ». Il aimait baiser Tullia en présence de ses esclaves et de ses proches, pour bien montrer qu’il était son mâle et faisait d’elle ce qu’il voulait. A ce propos, Agermus prenait un plaisir particulier à exiger que Parsam assiste à leurs ébats, obtenant de Tullia qu’elle l’ordonne à son compagnon qui ne peut rien lui refuser, mais que cela humilie particulièrement, lui qui, contrairement à Vettius Valens, n’est pas candauliste et qui, au surplus, déteste ce rustre.
    
    Quand elle s’offre à Agermus, Tullia ne peut rien lui refuser, même si elle a honte d’imposer cela à son cher Parsam. Agermus en rajoute envers Parsam :
    
    • Ca te plait, l’Arménien, ce que je fais à ta chérie ?
    
    • Pas du tout ! Tu l’avilies !
    
    • Ma salope, dis à ton « Spadones » qu’il se branle, sinon je ne m’occupe plus de toi !
    
    • Oh non, Lucius, je t’en supplie, pas ça ! Parsam, mon chéri, fais ce qu’il te demande !
    
    • Je savais ...
«1...345...14»