Walk on the wild side
Datte: 21/05/2024,
Catégories:
fh,
fhh,
frousses,
couplus,
sexshop,
amour,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: Ericcontact, Source: Revebebe
... main, elle est sur le point de jouir quand je vois son visage se figer, sa bouche dans un « O » mais pas de plaisir, de surprise.
Je tourne la tête et comprends soudain : dans le mur de la cabine, un trou que je n’avais pas vu, jusque-là, laisse maintenant passer un pénis tendu.
Suspendue au milieu de son plaisir, Émilie me regarde alors, et dans mon élan je reprends ma masturbation interrompue. Elle se mord, encore une fois, la lèvre inférieure, absorbée par la vue cette tige très dure et soyons honnête, bien plus épaisse que la mienne. Son bassin ne mentant pas, elle balance au rythme de mes doigts qui la branlent. Elle me regarde à nouveau, mais pas surprise, pas proche de l’orgasme, mais avec un regard interrogateur.
Et je comprends sa question silencieuse.
Hésitante au début, elle tend un peu son bras et, voyant mon sourire d’acceptation, elle finit son geste en empoignant le sexe qui sort du mur.
J’accélère la cadence entre ses cuisses, tournant autour et sur son clitoris que je sens si dur, entre ses lèvres désormais trempées, pendant qu’elle masturbe le sexe inconnu de sa main pâle. Quelques minutes plus tard, elle jouit, se contractant sur ma main, et comme de concert, le pénis sans corps éjacule dans l’air de longs jets saccadés, avant de disparaître.
Émilie me regarde, les yeux illuminés de désir, et aussi de plaisir, avec une légère pointe d’inquiétude.
Je lui souris, l’embrasse, puis lui prends la main pécheresse. Elle regarde les traces de ...
... sperme sur ses doigts, et dans une perversion que je ne lui aurais jamais attribuée jusqu’alors, elle porte ceux-ci à sa bouche, me regardant en même temps qu’elle goûte à cet inconnu.
— À bientôt les jeunes, dit l’homme derrière son comptoir tandis que nous passons le lourd rideau de velours qui sert de porte.
Émilie est à nouveau accrochée à mon bras pendant que l’on marche pour rejoindre notre voiture et rentrer chez nous.
***
— Ça t’a plu ?
Émilie est lovée contre moi sur le lit, juste enroulée dans sa serviette après sa douche. Elle me regarde de ses grands yeux verts et, le menton appuyé sur ses deux mains, elle sonde mon regard.
— Énormément.
Un air rassuré apparaît sur son visage, je m’en interroge :
— Tu en doutais ?
— Oui et non, c’est… c’était quand même…
Sans finir sa phrase, elle se mordille la lèvre inférieure, comme toujours.
— On a convenu de se parler librement, non ? lui demandé-je alors.
— Oui tout à fait, répond-elle en baissant le regard.
— Alors, dis-moi. Y a un truc, là, coincé derrière tes beaux yeux, lui dis-je en soulevant délicatement son visage vers le mien.
Elle sourit, et se lance.
— Tu ne… m’en veux pas ?
— Pourquoi donc ?
— Tu sais bien.
— Oui, mais dis-le, tu connais notre… processus, maintenant.
— OK. Tu ne m’en veux pas d’avoir… touché un autre homme ?
— Pourquoi je t’en voudrais ? Tu comptes me quitter pour lui ?
Elle rit et me gifle gentiment.
— T’es bête. T’as compris non ? me dit-elle en ...