Walk on the wild side
Datte: 21/05/2024,
Catégories:
fh,
fhh,
frousses,
couplus,
sexshop,
amour,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: Ericcontact, Source: Revebebe
Résumé de l’épisode précédent :
Enfermés dans notre timidité en ayant l’impression d’avoir raté des étapes, Émilie et moi avançons ensemble vers une autre version de nous.
— Et si on… si on entrait ?
Émilie est accrochée à mon bras devant la façade de ce magasin comme si elle allait tomber du haut d’une falaise. Ce qui n’est pas totalement faux, en fait.
En cet après-midi estival, on fait les boutiques en ville. Habitant un petit hameau à 45 min de là, c’est assez rare comme sortie, mais depuis que l’on a décidé ensemble d’une sérieuseupgrade de nos caractères introvertis il y a quelques semaines, les nouveautés et les surprises sont quotidiennes.
— Tu es sûre que tu en as envie ? lui demandé-je.
— Ça m’intrigue. Comme le truc de l’autre soir.
— Qui au final t’a sérieusement plu, si je ne m’abuse.
Elle se penche encore plus et murmure à mon oreille :
— En effet, beau gosse, j’ai mêmeadoré que tu m’encules.
Elle se mord la lèvre inférieure. Dieu qu’elle est belle. En quelques semaines, j’ai littéralement redécouvert ma femme. Et je crois qu’il en a été de même pour elle.
— L’endroit dans lequel vous m’incitez à entrer, Madame, est bien plus pervers que ce que je vous ai fait…
— Oui, mais pas plus pervers que le film quej’ai trouvé la semaine dernière.
Au souvenir dudit film d’Erika Lust et de la fellation absolument divine qu’Émilie avait ensuite décidé d’imiter, avalant entièrement mon sexe dans sa gorge, presque à s’étouffer, et glissant un ...
... doigt en moi en même temps, une légère érection pointe dans mon pantalon.
— Je ne sais pas. Il faut entrer pour vérifier, dis-je sur un ton faussement professoral.
Elle rit, et d’un pas curieux nous entrons dans le sex-shop.
***
— C’est énorme quand même.
Ça fait quelques minutes que nous arpentons les rayons de ce qui semble être la caverne d’Ali Baba du sexe. Et là, on est restés tous les deux figés devant une étagère où trônent des godes de dimensions à pouvoir servir de cric pour un bus.
Derrière son journal, un homme d’une soixantaine d’années nous interpelle sans lever les yeux des pages centrales del’Équipe.
— Si vous avez besoin de renseignement, les jeunes, n’hésitez pas. Et si vous voulez au contraire qu’on vous laisse tranquilles, dites-le-moi aussi, y a des gars qui ne se tiennent plus quand un couple entre ici !
Je fais un signe de la main en remerciement. Je ne sais même pas s’il le voit. On est en semaine et en plein après-midi, il n’y a personne alors ça devrait aller.
On continue notre exploration. Rayon lingerie, du plus rose bonbon au plus cuir. Avec ou sans clous. Même une combinaison des deux, rubans roses et clous.
Rayon films ensuite, où on passe un moment à regarder les jaquettes de DVD, en retournant parfois les boîtiers, têtes en bas, pour comprendre le sens d’une photo.
Ah ! Oh, oui quand même…
Émilie est toujours accrochée à mon bras quand l’homme apparaît au détour d’un rayonnage.
— Pour les cabines en bas ...