1. Ah ! Les mamans...


    Datte: 13/05/2024, Catégories: fh, extracon, vacances, plage, Oral pénétratio, fsodo, diffage, lieuloisi, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... d’artifice somptueux. D’ici là, je traîne de droite et de gauche, un tour à Talmont, un autre à La Rochelle, Brouage, Rochefort, Port des Barques… Un vrai touriste ! J’ai un peu plus de pognon que l’an passé avec toute une année de salaire, suffisamment pour alimenter deudeuche et rapporter quelques produits locaux : des friandises de Mornac-sur-Seudre chez l’adorable « Nougatine » et du pineau de la Cave coopérative de Breuillet. Mes parents seront contents. Et puis il y a les jours « sans », sans balade parce que ça finit par coûter, et puis aussi parce que je ne vais pas passer toutes les vacances en bagnole. C’est donc baignade en fonction de la marée et flânerie dans le patelin. En rentrant au camping avec mes petites courses, je vois une situation étonnante : une caravane a pris un air penché et une petite dame essaye de pousser pour la redresser.
    
    — Ne vous fatiguez pas, lui dis-je, vous n’y arriverez pas comme ça. Je reviens…
    
    Je vais poser mon sac de courses pour voler à son secours. Constat, une roue est complètement à plat et les pattes censées empêcher la remorque de bouger se sont enfoncées dans le sol sablonneux.
    
    — Qu’est-ce qu’on peut faire ? me demande-t-elle d’une voix blanche. Je ne peux pas rester comme ça, c’est tout de travers à l’intérieur aussi…
    — Ben oui, j’imagine bien. Il faut réparer la roue. Vous avez un cric ?
    — Euh… non, je ne crois pas…
    — Mais dans votre voiture, il y en a bien un ?
    — C’est que je n’ai pas de voiture. Mon mari nous a ...
    ... amenés et il est reparti travailler avec.
    — Ah d’accord. Je vais chercher le mien.
    
    Deudeuche dispose d’un formidable cric très long, avec un support qui se déplie à la perpendiculaire et voyage le long d’une vis sans fin. Il est très pratique parce qu’il peut partir presque du ras du sol et monter très haut, ce qui est nécessaire à cause du grand débattement des roues de la 2CV. Et comble de bonheur, comme le fameux embrayage centrifuge interdit le frein moteur, le carrosse est livré avec une grosse cale de bois, pour les stationnements en pente. Je ramène le tout. Les grands yeux noisette me regardent comme le Messie. Elle est mignonnette, cette dame, petite mais charmante avec sa petite robe de cotonnade à fleurs et sa belle tignasse brune. Il y a quelque chose de bizarre chez elle mais je ne sais pas trop quoi ? C’est en regardant ses jambes, alors que je suis à genoux le long de la caravane, cherchant un endroit où placer le cric, que je comprends. Sa peau est blanche. Mais quand je dis blanche, c’est blanc-blanc, même pas pâle, carrément laiteuse. C’est incongru ici où tout le monde n’est là que pour bronzer, voire rougir dans un premier temps. Je trouve une traverse qui paraît solide, histoire de ne pas passer au travers du fond de la caravane, la cale par terre pour ne pas m'enfoncer et je tourne la manivelle. Ça vient doucement, jusqu’à presque l’horizontale, mais c’est de plus en plus dur. Bizarre. Évidemment, les pattes de stabilisation qui s’étaient enfoncées ...
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