Ah ! Les mamans...
Datte: 13/05/2024,
Catégories:
fh,
extracon,
vacances,
plage,
Oral
pénétratio,
fsodo,
diffage,
lieuloisi,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
Ah oui, les mamans ! Les vacances, c’est bien connu, sont un moment de l’année privilégié pour les ébats amoureux. Le soleil, l’oisiveté, la nudité partielle (ou totale), l’envie, le besoin de s’éclater un peu, de se vider la tête (et les glandes), tout concourt à stimuler la libido, à se lâcher un peu de ce côté-là aussi. De plus, une faune particulière hante les stations balnéaires : ce sont les mamans en vacances seules avec les enfants pendant que le mari bosse et… saute sa secrétaire ! Ces mamans-là sont en général des bourgeoises ne manquant de rien sur le plan matériel, inutile de les « appâter » avec une voiture de sport, un dîner dans un palace ou de coûteux colifichets : elles ont déjà, c’est leur quotidien. Non, la seule chose qui leur manque, c’est un peu de piment dans leurs vies trop lisses. La première qu’il m’ait été donné de séduire demeure dans ma mémoire comme un souvenir impérissable.
J’ai tout juste vingt et un ans, l’âge alors d’être majeur. Sous le coup de cette soudaine émancipation, j’ai décidé de ne plus suivre la famille en vacances, mais de les passer seul, en homme accompli, avec ma petite deudeuche et ma petite tente canadienne, mes deux seules copines du moment. Comme je ne savais pas trop où aller et qu’il n’était pas encore question pour moi de courir le monde, un peu effrayant je l’avoue, je transporte mes hormones en effervescence jusqu’à la côte atlantique, un endroit où j’étais allé en colo et dont je gardais un bon souvenir, Saint ...
... Palais. Nozan, la Grande Côte, le Pont du Diable, autant de lieux que j’avais fréquentés enfant et qui me sont restés familiers. Mais bon, seul dans ma canadienne devant une boîte de cassoulet ou une tomate et deux œufs durs, ce n’est pas la grande joie que j’avais espérée. Rien ne vaut que partager son temps avec des êtres chers ou agréables, c’est ma première leçon de jeune homme émancipé.
Bourré de complexes, me trouvant trop maigre, en tout autre lieu je ne serais même pas allé à la plage. Mais là, ce n’est pas pareil : j’y avais traîné en tous sens mes abattis de gamin maigrichon, alors je suis un peu comme chez moi. Et j’ose. J’ose aller à la plage et poser ma serviette sur le sable, certes un peu à l’écart près des pins, et y lézarder sous le soleil ardent. Mais seul, il n’est pas facile de se passer de la crème solaire dans le dos ! Et puis pour aller se baigner, où planquer sa richesse, les clés de la deuche et les 500 francs pour me permettre de vivre pendant tout le séjour ? Alors je reste là à bouquiner ou à perdre mon regard dans le lointain, vers le phare de Cordouan ou quelques bateaux de passages sur la Gironde. C’est comme ça qu’elle arrive avec ses deux mômes, ses tapis de plage en paille tressée, son couffin débordant de jouets, de paquets de gâteaux et de revues. Elle se pose près de moi en annonçant :
— Ici on sera bien, un peu en hauteur, je pourrai vous voir partout où vous irez.
Les enfants, deux fillettes d’environ sept et dix ans, ressemblent à ...