1. Aliénor, femme libre aux temps des troubadours


    Datte: 13/05/2024, Catégories: fh, extracon, oncletante, voyage, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme nonéro, portrait, historique, historiqu, Auteur: OlgaT, Source: Revebebe

    ... par rapport au modèle féminin du Moyen-Âge. C’était une femme qui ne voulait pas se laisser marcher sur les pieds, et défendre ses prérogatives en tant que duchesse d’Aquitaine. Aliénor a aussi été une mère aimante, une femme exceptionnelle, admirable du fait de son courage et de sa volonté, mais aussi de sa beauté et de son indépendance.
    
    Au moment de la Révolution française, Marie-Antoinette fut souvent comparée à Aliénor. Sans aucun doute, comme Cléopâtre, Messaline, Théodora et, plus tard, Marie-Antoinette, a-t-on forcé le trait. Ce qui n’empêche pas qu’Aliénor fut incontestablement une femme libre, dans tous les sens du terme.
    
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    Aliénor a été la source d’inspiration de multiples romans historiques et biographies romancées, classées ici par auteur :
    
    • Clara Dupont-Monod : « Le Roi disait que j’étais diable »,(Grasset, 2014) et « La Révolte »(Stock, 2018)
    
    • Isaure de Saint-Pierre, « Aliénor, l’insoumise »(éditions Albin Michel, 2013)
    
    • Mireille Calmel, Le Lit d’Aliénor,(XO éditions, 2001).
    
    • Brigitte Coppin et Claude Cachin, Aliénor d’Aquitaine, « une reine à l’aventure »,(Flammarion, 1998)
    
    • Félix Magne, La Reine Aliénor, duchesse d’Aquitaine,(PyréMonde/Princi Negue, 1998.)
    
    • Polly Schoyer Brooks, Aliénor deux fois reine,(Hachette Littérature, 1995).
    
    • Régine Pernoud, Aliénor d’Aquitaine,(Le Livre de poche, Paris, 2004)
    
    • Marie-Noëlle Demay, « Aliénor d’Aquitaine. ...
    ... Il y eut un soir, et il y eut un matin »,(Presses de la Cité, 2022)
    
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    Aliénor est aussi un sujet pour la bande dessinée historique. Dans la collection « Les reines de sang », les éditions Delcourt ont consacré six volumes à Aliénor, sous le titre « Aliénor, la légende noire », publiés entre 2012 et 2017.
    
    Outre son inceste avec Raymond, les six tomes lui prêtent beaucoup d’amants, comme le troubadour Marcabru, un chevalier italien Vincent(personnage fictif), mais aussi d’autres, au fil des rencontres, comme Rançon, son vassal, commandant de l’avant-garde à la croisade. Les portraits de ses maris, Louis VII, puis Henri Plantagenêt, sont terribles. La série dresse un portrait contrasté d’Aliénor, tout en avalisant la légende noire.
    
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    Pour ceux et celles qui voudraient aller plus loin, je recommande « Aliénor d’Aquitaine » de Ralph V. Turner(Fayard, 2011), dont la lecture m’a beaucoup aidée à rédiger ce récit. Je renvoie en particulier au dernier chapitre, intitulé « dépassée par une légende noire, » où l’auteur fait état de la réputation d’Aliénor de son vivant même.
    
    D’autres biographies existent :
    
    • Jean Flori, Aliénor d’Aquitaine : la reine insoumise,(Payot, 2004).
    
    • Yannick Hillion, Aliénor d’Aquitaine,(Ellipses, 2015)
    
    • Martin Aurell, Aliénor d’Aquitaine,(Presses universitaires de France, 2020)
    
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    À suivre : « Isabeau de Bavière, ou quand une femme perdit la France » 
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