En permission - Histoires de Sexe

En permission

... parler.
— Un couple de gays ? Je n’y crois pas !
— Tu es bête, dans la marine, maintenant, on a aussi des femmes depuis un bon moment déjà.
— Ah, et alors ? Je ne vois pas le rapport.
— Attends, je vais y arriver. Mon quartier-maître trouve aussi que les missions sont souvent un peu trop longues et elle a peur que son mari ne lui soit plus fidèle, ainsi, elle m’a proposé de présenter nos conjoints respectifs pour voir s’ils ne pourraient pas combler nos absences.
— Ainsi, tu m’obliges à prendre un amant que je ne connais même pas.
— Quand tu as commencé avec Louis, tu le connaissais de longue date ? Comment est sa conversation ?
— Ce n’est pas la même chose, c’est un objet inanimé, je n’ai pas l’impression de te tromper.
— Pourquoi, là, tu aurais cette impression, puisque je le sais ? Je ne suis pas cocu du moment que je te le propose. Trompé, ce serait si tu en avais pris un dans mon dos.
— En parlant de tromperie, ton quartier-maître, alors, tu l’as essayé ?
— Avant de te répondre, attends que je te présente ce couple et je te permettrai d’essayer pour voir s’il te convient.
— Pas besoin d’attendre pour me le dire, je le sais, d’habitude, quand tu rentres, tu me sautes dessus pour vider ton trop-plein, là tu me proposes un palliatif à ton absence. Tu dois avoir les roustons essorés.
— Tu vas voir, si j’ai les roustons essorés, on va dans la chambre, j’ai quelque chose à évacuer qui commence à urger.
— Ah ! là, je te reconnais bien.

Sans attendre, comme un ...

... Russe à Bouchta, il se déshabille rapidement et la prend sans préparation sur le sol de la salle de bain, à la manière d’un soudard.

Surprise par cet assaut vigoureux, elle est rassurée et oublie à ce moment Jean pour se consacrer à Jean-Louis. C’est bon de retrouver son homme avec une vraie bite et qui s’en sert si bien.

Après quelques orgasmes, n’en pouvant plus :

— Alors, il n’y a plus rien dans les roustons du père Jean-Lou.
— Je voulais que tu rendes d’abord les armes avant. Maintenant, tiens-toi bien !

Et d’un dernier coup de reins, il commence à ouvrir les vannes, la crue décennale frappe le fond du con.

Devant l’étendue de la mare de sperme, elle réalise qu’elle a été injuste.

— Je m’excuse de mes paroles. Tu as bien gardé de quoi me faire plaisir. Je culpabilise avec mon Jean.
— Ne t’excuse pas, je ne suis pas resté si longtemps sans vidanger. C’est mauvais pour la santé, m’a averti un cancérologue.
— Avec ton quartier-maître ?
— Surtout avec ma main droite. Tu sais, on dit qu’un marin a une épouse dans chaque port, mais nous, c’est départ Toulon et retour Toulon. À moins d’un incident grave, on ne se montre pas dans des autres ports et à Toulon, on ne nous aperçoit même pas.
— Mais tu n’as pas répondu à ma question ! Avec ton quartier-maître ?
— Tu le sauras mardi. C’est bon de garder un peu de suspens et fantasmes.

Habillés dans leur plus belle tenue, Joseph en frac et Clothilde en habit de sortie de la marine, ils prennent la route dans ...