Potes de foot - Histoires de Sexe

Potes de foot

... hommes, à table ! J’ai un truc à surveiller sur le gaz !

Puis elle pivote sur elle-même, révélant à présent un popotin bien fessu et très convoité.

— Oh bordel, quel cul !
— Interdiction de toucher, Pierrot !

Un peu abattu, je lâche :

— Quelque chose me dit que ce repas va être difficile et épique !
— Oh oui, surtout sans avoir le droit de toucher. Excuse-moi de te le dire ainsi, mais ta femme est encore plus salope que je ne l’aurais imaginé !

Se retournant avant de disparaître hors de la salle à manger, ma femme le réprimande :

— C’est quoi, ce vocabulaire, Pierrot ?
— Excuse-moi, mais… tu me fais trop d’effet !
— Dans ce cas, évite d’éjaculer dans ton slip ! Ceux de mon mari sont trop petits pour toi !

Tous les hommes se mettent à rire. Pierrot, qui perd rarement le nord, propose :

— Y a bien une solution : j’enlève mon pantalon et mon slip, comme ça, pas de problème !
— Et infliger à tout le monde la vue d’une horreur pareille ?
— Mon zob, une horreur ! On voit bien que tu ne l’as jamais vu !
— Même si c’était la huitième ou la neuvième merveille du monde, je te signale qu’on ne dîne pas le zizi à l’air quand on est invité.

Goguenard, Pierrot fait remarquer :

— En revanche, la foufoune et les nibards à l’air, c’est possible de dîner ainsi ?
— Si ça te dérange tant que ça, je peux aller me rhabiller…

À ma grande surprise et celle de ma femme, quatre mâles cris synchronisés se font entendre simultanément :

— Ah non !

Antoine ...

... se tourne vers Pierrot qu’il rabroue :

— Tu pouvais pas la fermer, espèce de crétin des Alpes !
— Oui, c’est vrai, ça ! Tu causes plus vite que tu ne réfléchis, Ducon !
— Je n’aurais pas mieux dit, Martial !

Toujours encadrée dans le bâti de la porte, ma femme s’amuse beaucoup :

— Balisez pas, les hommes, je ne vais pas me rhabiller !
— Aaah ! Tant mieux !
— Oui, tant mieux !
— Ouf !
— Pff, on l’a échappé belle !

De mon côté, je ne dis rien, assez surpris de la tournure des événements. Dommage que je n’aie pas pu filmer tout ceci ! Mais ça restera assurément gravé dans ma mémoire et aussi dans celle de mes potes de foot, c’est certain.

C’est en riant que ma femme nous quitte.

Ma femme disparue, Richard se tourne aussitôt vers moi :

— Arthur, tu étais au courant ?
— Non, Richard, je ne savais pas du tout qu’elle allait faire ça !

Soupçonneux, il insiste :

— Certain ?
— Non, je ne savais pas, rien de rien. Écoute, Richard, elle m’a appris tout à l’heure dans la cuisine qu’elle savait pour nos SMS.
— Ah, c’est pour ça que tu avais l’air un peu soucieux.
— Oui, c’est pour ça.

Je ne vais certainement pas expliquer que ma femme était déjà quasiment à poil dans la cuisine ! Afin de nous concerter comme nous le faisons souvent sur le terrain, nous formons à présent un cercle. Antoine prend la parole :

— Pour une surprise, c’est une surprise ! Je me sens à l’étroit dans mon caleçon !
— Moi aussi, et si je dois dîner avec Vivianne à poil sous ...