Potes de foot - Histoires de Sexe

Potes de foot

... bibelot pour mâles en rut !

Le temps semble suspendu, les aiguilles des horloges comme figées sur place, les hommes tels des statues de sel. Visiblement très satisfaite de son effet, Viviane pose le plat au milieu de la table. Le premier à reprendre ses esprits est Richard, le plus pragmatique et calme de nous tous, bien qu’une certaine bosse soit visible dans son pantalon :

— Euh… c’est… c’est très mignon… mais qu’est-ce qui nous vaut ce… plaisir ?
— Figurez-vous, messieurs, que je suis au courant au sujet des photos que mon cher mari vous a envoyées et aussi des commentaires que vous avez faits dessus. Toi, Richard, tu as été plus soft, le plus adorable, finalement.

Tout le monde la regarde, bouche ouverte, sans rien dire. Vivianne s’en amuse :

— On dirait que vous avez perdu votre langue. Ce qui m’étonne de toi, Pierrot, tu étais le plus… comment dire… libéré dans tes propos. On aurait dit le fameux loup de Tex Avery en plus salace, version maladie de la Tourette !
— Euh…

Elle pose le plat sur la table puis elle s’adresse à Antoine :

— Toi aussi, Antoine, tes propos n’étaient pas tristes, bien sentis, quoique plus mesurés, je l’avoue…
— Ex-excuse-moi, Vivianne…

Contournant la table tout en bombant le torse, elle se tourne vers Martial qui hésite entre zieuter les seins bien ronds ou le bosquet taillé en triangle :

— Alors, Martial, t’en penses quoi de mes nichons, de mes lolos, de mes roudoudous ?
— Ah… euh… ils sont magnifiques !

Enfin, ...

... elle se tourne vers moi :

— Quant à toi, mon cher mari, merci de clamer à tout le monde que je suis un très bon coup, très pinocumettable.

À ce dernier mot, je proteste :

— Ah désolé, Chérie ! L’expression est de Pierrot. Je reconnais avoir utilisé à ton propos certains termes, mais toujours accompagnés d’adjectifs laudatifs !
— Hmm… Quoi par exemple ?
— Comme adorable salope, entre autres…
— Ah oui ? Un autre exemple ?
— Magnifique dévergondée aussi…

Vivianne se met à sourire :

— C’est vrai que c’est laudatif, comme tu dis.

Puis elle s’adresse à tous les hommes :

— Eh bien, passons à table, Messieurs !

Sortant de sa torpeur, Pierrot demande :

— Tu vas… tu vas dîner comme ça avec nous ?
— Exactement ! Et interdiction de toucher, sauf avec les yeux. Ce sera votre petite punition, bande de gros cochons vicieux !
— Tu es bien cruelle, Vivianne !
— Toujours ! Surtout que je suis une sacrée pouffiasse de première catégorie à troncher n’importe où.
— Je suppose que c’est de moi ?
— Celle-là, oui, c’est de toi.

Antoine intervient :

— T’as tout retenu de ce que nous avons écrit ?
— J’ai dû louper le début, mais oui, j’ai quasiment tout retenu.

Redevenu flegmatique, Richard sourit légèrement :

— Pour ma part, je trouve cette punition très agréable !

Grinçant des dents, Pierrot le rabroue :

— Ben bien sûr ! T’es plus proche de la pierre que de la chair ! T’as un self-control d’enfer, toi !

Vivianne calme le jeu :

— Bon, les ...