1. La Lettre


    Datte: 13/07/2019, Catégories: h, jeunes, Inceste / Tabou vacances, hotel, amour, revede, init, Auteur: OlivierK, Source: Revebebe

    ... s’étaient tous abrités dans une grotte. Les garçons s’étaient amusés à faire courir les escargots sur leurs mollets et leurs cuisses. Ils étaient en shorts, certains même en maillots de bain, car il était question de se baigner, ensuite. Elle terminait sa lettre en disant que tout le monde avait bien rigolé. Elle avait la gentillesse d’ajouter, cependant, qu’elle avait regretté mon absence.
    
    Les escargots auraient-ils également arpenté ses propres cuisses, si j’avais fait partie du groupe ? N’auraient-ils pas escaladé ses seins ? J’avais honte de ces pensées. Au moins aurait-il fallu que nous fussions seuls. Ou que les autres se contentassent de regarder, de loin.
    
    Elle avait fini sa première année à l’école d’infirmières quand elle fut invitée par ma grand-mère à venir passer quelques jours avec nous. Quel bonheur ineffable fut le mien ! Nous avons ramassé des champignons. Nos mains se joignaient furtivement dans le panier qui se remplissait de lactaires et de mousserons. Nous allions à la pêche, aussi, dans un tout petit ruisseau qui abritait un grand nombre de vairons. Ma grand-mère ne voulait toucher ni aux asticots ni aux poissons qui frétillaient au bout de sa ligne. Monique non plus. Je passais mon temps à accrocher les asticots et à décrocher les poissons. Le corsage de Monique me laissait entrevoir, quand elle se penchait sur le seau dans lequel je jetais les captures, la partie supérieure de son soutien-gorge blanc. Je dissimulais tant bien que mal l’érection ...
    ... qui gonflait mon short. Le regard de Monique quittait parfois le seau des poissons pour mon visage un peu rouge, non sans une petite halte à mi-parcours. Elle avait alors un petit sourire dans lequel je décelais de divines promesses, que j’engrangeais pour plus tard.
    
    Nous avons à quelques reprises failli brûler les étapes, pourtant. Monique couchait dans une chambre qui, naturellement, ne communiquait pas avec la mienne. Il y avait un couloir à traverser, et il fallait passer devant la chambre de ma grand-mère, qui laissait toujours sa porte entrouverte, et qui avait le sommeil léger. Un soir, pourtant, elle descendit au rez-de-chaussée, car une voisine frappait à la porte. J’étais déjà en pyjama. Monique vint dans ma chambre, en pyjama également. Elle voulait m’emprunter un livre. Nous nous sommes regardés en silence, j’ai ouvert les bras, elle s’est jetée contre moi. La veste de son pyjama s’est ouverte sous mes doigts fébriles. Ses bourgeons gonflèrent sous mes lèvres. Alors commença l’exploration novice de sa toison, l’approche timide et délicate de cette vallée des merveilles. Mon lit était tout près. Nous allions nous y laisser tomber quand nous avons entendu ma grand-mère gravir les escaliers. C’était raté. Mais quel souvenir !
    
    Un autre jour, alors que j’étais dans ma chambre et que ma grand-mère faisait la cuisine, Monique qui l’avait aidée, sans doute en épluchant quelques légumes, la quitta pour me rejoindre. Ma fenêtre était ouverte. La voix de ma grand-mère ...
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