1. Laurie et moi


    Datte: 13/07/2019, Catégories: fh, jeunes, amour, init, nostalgie, amourdura, prememois, Auteur: Olivk, Source: Revebebe

    ... maintenant, on est là, toi et moi, on s’apprête à faire quelque chose qu’on a encore jamais fait, peut-être le truc le plus fou de notre vie entière. Mais avant ça je veux te dire la chose la plus importante au monde.
    
    J’ai marqué une brève pause puis j’ai enchaîné :
    
    — Je t’aime, ma Laurie.
    
    Elle a dit « Je t’aime, mon Thomas » au même instant, et sans qu’elle ne s’en rende compte, elle a retrouvé ce délicieux sourire enjôleur. Et j’ai fondu. Je l’ai doucement attirée contre moi, nos lèvres se sont effleurées, d’abord imperceptiblement, puis se sont rapprochées pour finalement se souder dans un baiser de plus en plus intense et brûlant. C’était la sensation la plus incroyable qui soit, je sentais des frémissements de bonheur parcourir son corps alors qu’elle se serrait de plus en plus contre moi et que nos lèvres et nos langues étaient prises dans une sarabande endiablée. Plus on s’embrassait et plus on sentait l’appréhension nous quitter. Elle m’a ôté ma chemise alors que je m’escrimais encore sur les lacets de son corset, et ses lèvres et sa langue se sont emparées de mon cou, puis de mon torse. Je me suis laissé tomber en arrière et elle s’est agenouillée sur moi et m’a aidé à défaire ses lacets.
    
    Son corset s’est détendu, et lentement, très lentement, elle l’a laissé glisser sur sa poitrine, révélant à mes yeux ébahis ses deux adorables seins. Je les avais déjà vus mille fois, je les avais vus naître et grandir, mais je ne les avais jamais regardés comme je les ...
    ... regardais à ce moment-là. Je la voyais un peu gênée mais elle m’a laissé faire à mon aise. Elle a continué à laisser descendre sa robe, dévoilant sa fine taille, puis ses hanches. En se contorsionnant un peu elle l’a fait passer sur ses genoux pour finalement l’enlever tout à fait. Elle était entièrement nue et laissait mon regard la parcourir de haut en bas et de long en large, s’attarder sur ses petits mamelons pointus, sur son nombril, sur la douce toison d’ébène entre ses cuisses. Elle m’a alors déboutonné puis enlevé mon short, puis mon slip, et est venue se coucher tout contre moi en tirant le plaid sur nous. Elle était d’une douceur infinie, elle sentait si bon, on ne pouvait plus s’arrêter de s’embrasser, de se caresser et sentir nos corps tout frémissants enlacés l’un contre l’autre. Nos respirations s’accéléraient, devenaient plus bruyantes, plus profondes. On y était, Laurie et moi, prêts à sauter ensemble dans la plus fabuleuse des aventures.
    
    * * *
    
    On s’en était plutôt bien sortis. Cela n’était pas allé du premier coup, mais la patience, la compréhension et notre infinie confiance mutuelles nous avaient permis non seulement d’y arriver, mais d’y prendre un plaisir absolument délicieux. Bien sûr, ça avait été maladroit et certainement pas aussi photogénique que les fois suivantes. Mais sous notre plaid en laine, ça n’avait pas eu la moindre importance : seuls nous deux comptions.
    
    À notre réveil alors que l’étang était encore couvert de brume, toujours dans ...