Afro-beat
Datte: 27/04/2024,
Catégories:
fh,
couleurs,
inconnu,
prost,
handicap,
amour,
massage,
caresses,
Oral
mélo,
amouroman,
Auteur: Olaf, Source: Revebebe
... mal.
— Non, laisse-moi aller jusqu’au bout. Dis-moi ce que tu ressens à ce moment.
Elle me prend dans ses bras, une main sur mon cœur qui bat à toute vitesse.
— D’abord, si j’avais eu un autre choix, je n’aurais jamais commencé. Ensuite, entre les dégâts que cause un tel job, et ceux provoqués par l’excision, j’ai choisi d’essayer la chirurgie. J’ai besoin de ce fric. Ça m’aide à tenir le coup.
— Mais qu’est-ce que tu ressens. Lorsque le mec entre dans le salon, lorsqu’il se fout à poil, lorsqu’il te tripote, lorsqu’il jouit.
— Lorsque le mec entre, je suis en mode survie. Je dois évaluer en une fraction de seconde les risques et les moyens d’éviter une merde, genre violence, perversités, etc. Jusqu’à maintenant, ça a marché, mais c’est épuisant. Après, je me suis habituée à la découverte des corps. Comme une infirmière ou un médecin, je suppose. Donc, là, je suis assez bien vaccinée contre le dégoût. Ensuite le tripotage, peu de gars le font, ils veulent éjaculer, attendent que je les tripote, point barre. C’est là qu’intervient le rituel. Mais je n’arrive pas en sortir indemne à chaque fois. Il y a des moments plus durs que d’autres, des palpations insupportables, c’est vrai.
— Et alors ?
— Je me sens seule, souillée, exploitée. J’ai toujours réussi à passer le cap, apparemment sans séquelles. Sinon je ne serais pas aussi libre avec toi. Mais j’avoue parfois atteindre une limite. Que dire d’autre… ? Finalement, quand il jouit, je ressens à la fois le pouvoir que ...
... j’ai sur lui, et une certaine forme de satisfaction pour le job accompli. Il en a pour son argent, j’ai fait le taf, un partout et balle au centre. D’une certaine manière, ça atténue les désagréments de ce qui précède.
— Et les peines à jouir ?
— La pendule est ma meilleure amie !
Qu’ajouter à cela. Client de Noro, je sais assez exactement en quoi consiste son job. Que des pauvres mecs comme moi aient besoin de ses talents, je le comprends et je crois pouvoir accepter qu’elle leur donne ce genre de « soins ». Ce sont les fous dingues qui me font peur. Je n’ai malheureusement aucun moyen de l’en protéger. Juste être là si elle en éprouve le besoin, l’envie de partager l’inqualifiable, de se sentir moins seule. Si notre histoire se poursuit, il faudra bien que je passe par-dessus.
D’ailleurs notre histoire a-t-elle la moindre chance de se poursuivre ? C’est la question qu’elle me pose en se levant définitivement au petit matin, après avoir étiré ses bras interminables et provoqué une formidable érection par le déhanché qu’elle me laisse contempler en traversant mon séjour entièrement à poil.
— Mmmmh, j’en vois une qui acquiesce de fort belle manière, s’étonne-t-elle mutine. Je peux ? fait-elle semblant de demander en me prenant dans sa bouche jusqu’à la limite des couilles, après s’être agenouillée devant moi.
— Risque maximal dans dix secondes, neuf, huit, sept… maintenant.
Sa manière de s’emparer de ma bouche pour partager ce qu’elle a recueilli de moi me rend ...