Voilà pourquoi
Datte: 15/04/2024,
Catégories:
fh,
fhh,
couple,
extracon,
fsoumise,
hdomine,
humilié(e),
jalousie,
contrainte,
dispute,
BDSM / Fétichisme
entreseins,
facial,
Oral
pénétratio,
fsodo,
coprolalie,
uro,
gifle,
fouetfesse,
confession,
occasion,
extraconj,
Auteur: Landeline-Rose Redinger, Source: Revebebe
... parfois pour noter mes idées ou la liste de mes courses, j’avais posé mon histoire avec Sylvain d’un trait, car en somme, elle fut courte et d’un trait. Un trait de crayon qu’on efface d’une simple traînée de gomme. En m’endormant, je me suis dit que non, mon amie Christelle ne saurait rien jamais rien de ma liaison avec Sylvain, mais aussi bien je pouvais changer d’avis.
J’avais depuis quelque temps comme une vague qui revenait me taquiner, comme une électrode qui m’envoyait un pic sans pour autant que je le ressente. C’était une indéfinissable impression, qu’au fond de moi, je refoulais.
Mes journées défilaient dans une rigueur toute professionnelle, même si depuis mon arrivée ici je pensais bien que ma présence au sein de l’agence n’avait rien d’indispensable, mais Sylvain en retirait un grand bonheur. Que je fusse partie intégrante de sa vie sentimentale et professionnelle lui procurait un équilibre qu’il avait attendu de longue date. Semblablement aux Parisiennes, je pouvais parler de job plus que d’emploi. J’avais, par respect pour les travailleurs, toujours tenus pour des imbéciles, ceux qui mettaient le vocable anglais et réducteur en lieu et place de travail, tâche, labeur. Pour un peu, on m’aurait taxée de Cégétiste dans le cercle des amis de Marc. Mais de Marc, l’existence même me semblait une fiction, un passé que je n’avais pas vécu. Bref, je n’avais pas le sentiment de faire partie des masses laborieuses. Et pour tout dire, je ne m’en plaignais pas. Il y ...
... avait seulement et lointainement cette bise qui revenait vers moi, quelque chose qui me susurrait dans le vent que la vie était ailleurs. Mais rien n’était formulé, rien n’était entendu ni dit.
En soirée, Sylvain me laissa un message pour « te préparer mentalement, le petit râblé revient », fit-il en riant. « Mais cette fois, je ne t’infligerais pas cette corvée, bébé ».
J’abordais les premiers lacets qui menaient au chalet de Sylvain. La pluie battait la carrosserie comme une poignée de gravillons. Les essuie-glaces peinaient à suivre la cadence. Je passai un appel à Sylvain pour qu’il ne s’inquiète pas de mon retard.
Garée sur le bas-côté de la route, j’attendis l’accalmie. Je me détendis contre l’appui-tête, laissant un petit somme venir à moi. Il faisait chaud dans l’habitacle, la buée envahissait l’espace. Machinalement, je fis glisser la fermeture de mon pantalon et glissai un doigt dans mon sexe. Je me fis jouir, jouir très vite. Mes cuisses s’humidifièrent, le cuir du siège colla mes fesses, bientôt je me retrouvai nue, hurlant mon désir et crachant les insanités du petit râblé. Oui, j’étais une chienne, oui, l’odeur de ma chatte attirait les loups. Ma jouissance alla au rythme de mes mains. J’enduisis mes seins de l’exsudation de mon sexe, la chaleur de ma peau conjuguée à celle qui régnait dans la voiture portait l’ensemble au degré d’un sauna. Longtemps, je laissai sonner mon portable, Sylvain pouvait bien attendre. J’entendis le petit porc, je le sentis ...