1. Voilà pourquoi


    Datte: 15/04/2024, Catégories: fh, fhh, couple, extracon, fsoumise, hdomine, humilié(e), jalousie, contrainte, dispute, BDSM / Fétichisme entreseins, facial, Oral pénétratio, fsodo, coprolalie, uro, gifle, fouetfesse, confession, occasion, extraconj, Auteur: Landeline-Rose Redinger, Source: Revebebe

    ... grande vigueur.
    
    Puis revenait une autre forme de sérénité et je reprenais le cours de ma nouvelle vie.
    
    La première rencontre fut le point de bascule et de non-retour. Ils étaient arrivés dans un 4X4 qui rendait le mien presque à l’état de simple Twingo. Tout chez ce type était parade, lourdeur et grossièreté. Son ami était à l’inverse plus discret, aussi grand et mince que l’autre était râblé et disgracieux. Son costume était mal taillé, ses chaussures éculées, son regard de noceur le rendait désagréable. Il arpentait le chemin avec le pas d’un conquérant. Il me serra la main comme on marque sa propriété. Je lui fis un sourire commercial et les devançais dans la énième visite du propriétaire. Tout lui convenait ou plutôt rien d’autre ne l’intéressait que la possession. Il se planta devant la baie immense qui dominait la chaîne des montagnes.
    
    — Tout est beau ici, tout est beau à regarder, fit-il en se tournant vers moi. N’est-ce pas ?
    — Tu es lourd, répliqua son ami.
    — Hum, hum, je suis lourd…
    
    Après la petite gêne occasionnée pour son ami, il reprit sa visite sans broncher, mais, parfois, je sentais son regard lourd posé sur moi et le sourire de guerrier qui allait avec. Je pensais que ce porc cherchait sous ma chemise épaisse la forme de mon corps, et en lieu et place de mes godillots, d’autres talons plus fins. Ce type-là dégoulinait du stupre.
    
    Il m’avait fallu plusieurs mois pour vivre dans la peau d’une amoureuse et je n’étais pas décidée à changer de ...
    ... peau.
    
    Le râblé tournait de pièce en pièce pour mieux tourner autour de moi. La bête approchait la proie. La chasse à l’approche était amorcée, mais la biche allait s’enfuir.
    
    Je fis mon travail de professionnelle et, au final, les deux lascars repartirent comme ils étaient venus.
    
    — Je donnerais ma réponse, avait lancé le râblé.
    
    Suivi du grand mince, il avait dévalé les escaliers sans même me saluer.
    
    J’avais fait glisser la grande vitre et :
    
    — Je te dis que c’est une chienne !
    — Allez, c’est bon, Roberto, c’est la baraque ou la nana que tu achètes ?
    — Je les sens, c’est comme ça, l’odeur du gibier, et elle, elle sent la chatte.
    
    Le grand avait ouvert la portière en riant.
    
    — T’es vraiment grave, comme dirait mon fils, grave de grave, même.
    
    J’avais suivi le 4X4 dans la vallée, je l’avais suivie des yeux puis repris le chemin du chalet.
    
    — Alors, affaire conclue ? m’avait lancé Sylvain à peine avais-je ouvert la porte.
    — Alors ça, mon amour, je ne sais pas, cet abruti a filé sans autre explication.
    — Ni oui ni non, ni merde, en somme.
    — Comme tu dis.
    
    Ce soir-là, je fis l’amour à Sylvain plus qu’il ne pouvait me donner.
    
    Quand je l’avais quitté, je m’étais surprise à accélérer le pas, à sauter dans le premier taxi. Sans même penser à elle comme quelqu’un dont on peine à se séparer, je l’avais purement et simplement rangée du côté des souvenirs sur lesquels on reviendrait plus tard.
    
    J’étais entrée chez moi et, sur un carnet que j’utilisais ...
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