1. Voilà pourquoi


    Datte: 15/04/2024, Catégories: fh, fhh, couple, extracon, fsoumise, hdomine, humilié(e), jalousie, contrainte, dispute, BDSM / Fétichisme entreseins, facial, Oral pénétratio, fsodo, coprolalie, uro, gifle, fouetfesse, confession, occasion, extraconj, Auteur: Landeline-Rose Redinger, Source: Revebebe

    Résumé des épisodes précédents :
    
    Je poursuis ma flânerie coquine, et en faire le récit est le petit plaisir qui poursuit son œuvre !
    
    Voilà pourquoi.
    
    J’ai cru que j’étais amoureuse, mais je jouais un jeu. Convaincue que cela était moi, que cela était ma vraie nature, j’ai eu tort, la raison n’est pas là où je l’avais cru. La raison est dans le déraisonnement. Le déraisonnement de mon corps. Je suis faite pour me livrer, me donner, me soumettre, faite pour construire un monde qui rend les hommes meilleurs. Voilà ce que j’ai dit.
    
    Après, longtemps après, mon amie Christelle qui avait vu les balbutiements de notre histoire s’étonnait que, devenue écrivain à succès, pas une ligne ne fût parue sur cette histoire. Je tirais sur ma paille en prenant l’air qui chauffait la terrasse où je me trouvais à minuit avec elle. Je n’étais pas tenue, semblablement à elle, à lâcher mes petits secrets. D’ailleurs, et très curieusement, Christelle était une amie, et si j’aimais lui livrer mes écrits, en revanche, je ne me sentais jamais la force de lui en parler de vive voix.
    
    Elle-même aimait qu’on lui laissât sa vie, ses secrets la rendaient forte, ou simplement s’évertuait-elle à chercher en elle une force dans le silence. Quand avec elle, j’aimais la simplicité de mon habillement, à l’inverse Christelle affichait quelque chose de la recherche sensuelle, laissant là un bouton de son chemisier oublié, une robe dont un pan voletait avec une feinte innocence. Paris était son secret, ...
    ... le chemin sensuel d’une autre vie. J’aimais que nos conversations portent sur l’art, la littérature, aussi qu’elle ne fut pas universitaire, mais que son parcours fut celui d’une recherche de vie plus que d’un savoir académique. Elle avait connu un monde que maintenant je recherchais. Par mes romans, elle découvrait un monde qu’elle voulait éprouver, par le corps ou par l’esprit. Qu’elle lise mes livres était pour moi le moyen certain de ne pas me perdre, de me savoir justement guidée par mon corps. Qu’elle en fut le fanal, le phare lumineux sans pour autant s’éteindre à mon approche ! Notre amitié était diffuse et réservée. J’aimais qu’elle me fût secrète, comme un bibelot que l’on aime cacher et redécouvrir parfois. J’aimais qu’Albane n’ait pas connaissance de son existence, que mon éditeur ait ce doute d’un personnage fictif. Christelle en somme était peut-être une pure créature de mon imagination. Un personnage romanesque. Quand elle quittait Paris, j’aimais que rien de son passage ne reste, que nul ne sache ce qu’il en fut de nous, qu’elle fut amie amante ou invention littéraire n’était pas à savoir.
    
    Donc, je tirais sur ma paille en prenant l’air qui chauffait la terrasse où je me trouvais à minuit avec elle et lui souriais des yeux. Je ne voulais rien lui dire, mais par sa délicatesse et sa finesse d’esprit elle saisissait cela.
    
    Très vite, Sylvain s’était épris de moi, et si comme bon nombre d’amoureux il m’avait intégré dans son monde, je dois avouer m’être laissé ...
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