Un orage, un déjeuner et un départ
Datte: 09/04/2024,
Catégories:
ff,
fff,
frousses,
groscul,
poilu(e)s,
fépilée,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
odeurs,
Oral
piercing,
journal,
lesbos,
Auteur: Maudmoder, Source: Revebebe
... admirer la silhouette de Paula : véritablement admirable. Un corps tout en courbe moulé dans une robe rouge à pois blancs qui épousait parfaitement ses fesses ondulantes. La robe n’avait pas de bretelles et s’arrêtait à mi-cuisses. Bref, un truc que je ne pourrais jamais porter et je ne distinguais aucune trace de sous-vêtements. Elle laissait derrière elle des effluves de « Knowing », son parfum du train.
En marchant, Anna me fit une petite moue signifiant :« tu vois, je t’avais pas menti ». Après avoir monté quelques marches, une fois sur la terrasse, nous sommes arrivées près de la piscine en carrelage sombre bleu canal. Pas très grande, rectangulaire, bordée d’une plage de grès doré. À l’ombre de la terrasse, Paula retira ses lunettes de soleil. Elle avait des yeux en amande très sombres. Ses paupières parfaitement maquillées par un peu de kaki lui donnaient un regard doux, mais aussi très attentif.
— Je suis seule, j’ai laissé Gabrielle et Elsa à Angoulême chez des amis qui ont des chevaux. Elsa adore les chevaux, ça l’apaise.
Elle avait regardé Anna en disant ces derniers mots, elle connaissait vraisemblablement Elsa. Elle poursuivit :
— Anna connaît mes talents de cuisinière, j’ai fait livrer des fruits de mer.
Paula disparut un instant et revint avec deux bouteilles de Pineau, un blanc et un rouge. Nous nous installâmes autour d’une petite table. Paula était en face de moi. Je la voyais pour la première fois en pleine lumière. Elle avait une peau ...
... étonnamment claire, témoignant d’une exposition maîtrisée au soleil. La robe bustier exposait le haut des seins et moulait les mamelons tendus et manifestement percés par deux anneaux de belle taille. Je pensai :« telle mère, telle fille ». Elle croisa très haut ses jambes, découvrant des cuisses pleines et lisses. Anna était assise à côté et la comparaison ne lui était malheureusement pas favorable. Paula dut remarquer mon regard et me dit en souriant :
— Je ne porte pas des bas tous les jours.
Je rougis comme une gamine à l’allusion de mon coup d’œil dans le train. Un doute m’était venu : s’était-elle exposée volontairement ? Depuis que nous étions là, elle n’avait eu aucun geste ni parole équivoque pouvant trahir une quelconque attirance pour l’exhibition.
Le Pineau blanc était excellent, bien frais. Paula me demanda en quoi consistait mon travail et moi je mourus d’envie de savoir comment on écrivait des romans policiers. Elle m’expliqua rapidement :
— Contrairement à ce que les gens pensent, je suis totalement dépourvue d’imagination. Je n’ai pas d’idée personnelle vraie, par contre, un fait divers bien sanglant ou glauque, alors là, ça me fait partir. Après, j’ai parfois l’impression de ne pas maîtriser mes personnages et, bien souvent, en commençant je ne connais pas la fin ou du moins ce n’est pas celle à laquelle j’avais pensé initialement.
La température était idéale, l’orage avait permis de faire un peu diminuer la température. Anna avait les yeux rivés ...