1. Un orage, un déjeuner et un départ


    Datte: 09/04/2024, Catégories: ff, fff, frousses, groscul, poilu(e)s, fépilée, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, odeurs, Oral piercing, journal, lesbos, Auteur: Maudmoder, Source: Revebebe

    Résumé des épisodes précédents :
    
    Tout un week-end sur la côte charentaise
    
    Le lit était immense, genre lit américain qui pouvait contenir toute la famille. La répartition se fit naturellement, Chloé, entre Anna et moi. La chambre était plongée dans la pénombre, Anna avait descendu les volets roulants et seuls quelques intervalles entre deux lames diffusaient suffisamment de lumière pour qu’il n’y ait pas une obscurité totale. Une fois habituée à cette faible clarté produite par un lampadaire qui diffusait cette lueur orangée depuis la rue, je distinguais parfaitement les deux corps allongés à mes côtés. Chloé avait, semblait-il, rapidement plongé dans un sommeil profond et calme. Anna, sans être agitée, tournait et virait sans que je puisse déterminer si elle était encore éveillée ou déjà endormie. Elle finit par se calmer et s’immobiliser dans une position équivoque. Elle avait les cuisses écartées dont une reposait sur une fesse de Chloé, son sexe était éclairé, car juste dans l’axe de l’un des rais de lumière laissés par une fente du volet.
    
    Je ne me sentais ni nerveuse ni excitée, mais avais du mal à trouver le sommeil. Il faisait très chaud, j’étais nue, mais il n’y avait pas de drap, juste une petite couette évidemment inutilisable avec cette température. J’avais toujours eu du mal à dormir sans sentir sur moi le poids, même léger, d’un tissu. Je finis par m’assoupir, l’esprit encombré de pensées contradictoires et de sentiments incertains.
    
    Je, ou plutôt, ...
    ... nous fûmes réveillées par une sorte d’explosion, de déchirement du ciel. Des orages avaient été annoncés, mais, prévus dans le courant de la nuit, nous n’y avions pas porté attention. Anna régla rapidement le problème en enfonçant des boules Quies dans ses oreilles, se retourna et se rendormit aussitôt compte tenu de sa respiration profonde et régulière.
    
    Je sentis Chloé beaucoup moins détendue. Elle murmura :
    
    — J’ai horreur de ça !
    
    Tout en exprimant son angoisse, elle se colla à moi et s’accrocha à mon sein comme à une bouée. Le geste n’avait rien de sexuel, j’étais simplement devenue un refuge protecteur, presque comme une peluche ou un doudou. Je lui caressai les cheveux et esquissai une sorte de petit balancement comme pour la bercer. Il ne me sembla pas raisonnable de lui chanter une berceuse. Lorsque je le faisais pour ma fille, ma Chloé à moi, elle se mettait souvent à pleurer. J’ai rapidement arrêté, un peu mortifiée quand même de ne pas pouvoir la divertir, mais j’étais consciente des dissonances insupportables que je lui imposais.
    
    La violente lumière des éclairs zébrait la chambre par les interstices des volets et la pluie tomba fort et dru en tambourinant sur le toit. De violentes bourrasques semblaient secouer la maison. Chloé était accrochée à moi comme une bernique à son rocher. Tout espoir d’apaisement était voué à l’échec vu l’état dans lequel elle était, il était trois heures. L’heure affichée sur le décodeur disparut brusquement ainsi que la lueur du ...
«1234...9»