Un travail bien rémunéré
Datte: 05/04/2024,
Catégories:
Première fois
Auteur: Le licencieux, Source: Hds
Quelques jours après ma dix huitième année, je connus les premiers réels émois de ma jeune vie.
J’étais un garçon timide et mes expérience sensuelles se limitaient à un rapport physique entre moi… et moi ! Et ça pouvait se dérouler n’importe où…. Et plusieurs fois par jour.
Vous l’aurez aisément compris : ma libido était florissante mais, techniquement parlant, j’étais encore puceau.
Pire ! je n’avais jamais vu de fille à poil autrement que sur la toile et ça me donnait des boutons.
Je refusais de plus en plus fréquemment les sorties avec des potes car elles se finissaient toujours par une chasse aux filles et dès que j’en approchais une je me mettais à bafouiller après avoir pris une belle couleur vermillon. Je me faisais alors copieusement charrier et je finissais toujours par m’enfuir.
Je tentais bien chaque matin de me motiver, de me dire : « c’est pour aujourd’hui » mais la timidité n’est pas chose facile à vaincre.
Voilà où j’en étais lorsque je débarquai dans une superbe propriété.
La femme qui m’accueillit avait fort belle allure dans sa robe printanière.
— Votre mère vous a expliqué ce que je veux ?
— Oui madame.
— Alors il va falloir commencer à arracher toutes ces broussailles.
Je me mis aussitôt à l’ouvrage, suant rapidement sous la chaleur estivale.
Me voyant m’éponger fréquemment elle lança :
— Vous pouvez vous mettre torse nu, ça ne me dérange pas.
— Merci madame.
Je posai mes outils trop heureux de pouvoir retirer ...
... ma chemise.
— Oh, mais vous êtes très musclé, fit-elle.
— Mer… merci madame, bafouillai-je.
— Ne soyez pas intimidé voyons, poursuivit-elle, en éclatant de rire.
Elle me questionna soudain abruptement sur mes études et lorsque je lui révélai que je ne pourrai sans doute pas intégrer les beaux arts en raison du coût que cela représentait, elle s’en montra navrée.
— C’est la vie, conclus-je.
La discussion franche et enjouée m’avait détendu et c’était probablement la première fois que je l’étais autant en présence d’une inconnue.
— Alors c’est pour ça que vous travaillez ?
— Dès que j’ai une minute de libre, mais je crains que ça ne suffise pas.
Il s’en suivit un long silence et je me retournai pour voir si elle était toujours là.
Lorsque je croisai son regard elle lança :
— Vous aimeriez gagner plus d’argent, chez moi ?
— Bien sûr, madame mais il faut d’abord que je termine ça.
— Ça n’est pas incompatible.
Je la regardai, étonné.
— Je ne comprends pas madame, la questionnai-je, puis comme elle ne répondait pas, je poursuivis mon ouvrage.
Pourtant, peu après elle déclara avec une inflexion étrange dans la voix :
— Vous aurez cinquante euros en plus si vous travaillez en slip.
Je me figeai d’abord sous la surprise, puis sans un mot je plantai à nouveau ma pioche dans la terre ferme.
J’étais de moins en moins concentré. Ça bouillonnait sous mon crâne.
Elle ne lâcha pas l’affaire :
— Cinquante euros ça ne se trouve pas ...