1. Véronique


    Datte: 26/03/2024, Catégories: fffh, asie, extracon, vacances, Collègues / Travail collection, amour, miroir, caresses, Oral pénétratio, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... finaliser la salle de sport dans l’ancien atelier de menuiserie mortuaire, très bien accueillie par tous. Mes petites chéries ne me posent des questions qu’à propos de Caroline, ne connaissant pas Véronique. Je leur annonce qu’elle a, semble-t-il, trouvé le bonheur du côté d’Avranches et du Togo réunis, et je ne fais que mentionner le fait que j’ai demandé à une décoratrice de finaliser les travaux. Pourtant, j’y pense souvent parce qu’elle m’a apporté beaucoup de plaisir et, au-delà, du bonheur. En tous cas, c’est un rayon de soleil dans une année qui avait bien mal commencé. Je ne saurais dire exactement pourquoi ni à quoi ça tient. Un curieux mélange, sans doute : la petite déception de voir Caroline dans d’autres bras, la grossesse de Yüko, l’âge qui avance mine de rien avec ces poils blancs qui apparaissent sur mes tempes, le fait qu’elle soit jolie et intelligente, petite et appelant protection… Et puis souvent, ça ne s’explique pas. Je ne manque donc pas de retourner à Granville aux alentours de Pâques, laissant aux bons soins de Yüko et la baby-sitter une maison bruyante d’enfants en vacances, Mahoko ne prenant que quelques jours en fonction des impossibilités de la baby-sitter.
    
    Je pars après une réunion et un déjeuner de travail, les deux un brin épuisants. C’est là que je regrette la Jaguar, la Mercedes est beaucoup plus dure et lourde. J’arrive éreinté un peu après dix-huit heures, les entreprises sont parties si toutefois elles étaient là. Mais il y a la ...
    ... petite Polo de Véronique. Elle m’attend… dans la véranda. C’est vrai qu’il fait assez beau, et le soleil a déjà chauffé l’espace. Surprise, elle est aménagée avec notre ancien salon, un peu relooké avec quelques coups de peinture sur les piétements et quelques meubles, devenus pour l’occasion supports de plantes. Elle a de l’idée, cette fille.
    
    — Eh bien, qu’est-ce qu’on va mettre dans le salon ?
    — Ha ha ! Bonjour d’abord. Soyez content que tout ne soit pas parti chez Emmaüs. Dans le salon, on change tout. Ça vaut le coup, non ? Vous n’allez pas mégoter pour quelques meubles…
    — Je vous fais confiance. En tout cas, cette véranda est très bien. Ça me plaît.
    — Vous savez qu’elle est super. Quand j’ai fait l’aménagement, il y avait du vent et de la pluie, mais il y faisait bon et on n’entendait presque rien. Pour l’instant, je ferme à clé et je garde la clé, histoire que les guignols ne viennent pas piquer une sieste au lieu de travailler.
    — Alors, ils ont fini par se mettre d’accord ?
    — Oh ! Vous m’avez laissée dans une belle merde, si je peux dire. En fait, le menuisier avait déjà acheté le parquet, et il n’avait jamais payé un tel prix à son fournisseur. Il se voyait donc perdant le marché avec le parquet sur les bras, ou avec un parquet hors de prix taché par les peintres. Un vrai dilemme pour lui. On a donc trouvé un terrain d’entente : le peintre fait les peintures et les papiers jusqu’à cinq centimètres du sol, le menuisier viendra ensuite coller le parquet, tenez, en ...
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