Véronique - Histoires de Sexe

Véronique

... jamais sentie aussi bien, je n’ai jamais joui autant de toute ma vie. C’est quoi votre secret ?
— Il n’y a pas de secret, une bonne entente, je pense, vous aviez envie, moi aussi…
— Quand même ! Comme hier soir, comment faites-vous pour durer aussi longtemps ? Ce n’est pas un p’tit coup vite fait, comme ça en passant.
— L’entraînement peut-être. Comme je vous l’ai dit, je suis très marié…

De lui raconter mon « ménage à trois », Mahoko, Yüko, la façon dont Yüko est tombée enceinte.

— Non, pas possible… J’hallucine, je n’ai jamais rien entendu de tel. Pourtant, j’ai rénové des appartements pour installer des maîtresses, d’autres pour accueillir Monsieur et sa maîtresse en vacances… mais là, c’est une première : la maison de vacances d’un trio et ses enfants.
— Bah, vous n’avez jamais rénové une villa pour un émir et son harem ?
— Jamais, non. Et… il y a encore de la place dans le harem ? Je suis candidate !
— Ça ne dépend pas de moi, je n’impose rien. Les circonstances étaient particulières, Yüko veuve et dépressive, sa sœur a voulu lui redonner le goût de vivre, et puis ça a tourné comme ça tout naturellement, sans vraiment le vouloir. J’aime Mahoko, profondément, vous comprendrez en la voyant, et c’est par amour pour elle que je fais l’amour à sa sœur. Maintenant, j’ai beaucoup d’affection pour Yüko, mais ce n’est pas quelqu’un que j’aurais épousé si je l’avais rencontrée avant. Mais effectivement, une des conséquences est que, pour donner du plaisir à deux ...

... femmes en même temps, il faut apprendre à gérer son propre plaisir.
— Et moi ? Vous m’auriez épousée si vous n’étiez pas aussi marié ?
— Ce n’est pas impossible, probable même.
— Vous revenez quand ?
— Je ne sais pas, quand je pourrai, dans un mois environ.
— Ça va être long…

J’ai dû menacer le menuisier de changer d’artisan pour qu’il daigne venir à la villa. Il ne veut rien savoir, le parquet qu’il a acheté est trop cher pour en faire n’importe quoi et que le peintre le salope. On a convoqué le peintre qui, lui, ne peut pas travailler tant que le parquet n’est pas posé. Impossible de les mettre d’accord. J’ai fini par dire devant eux à Véronique, la décoratrice :

— Ces deux-là m’emmerdent profondément. Débrouillez-vous avec eux et n’hésitez pas à choisir quelqu’un d’autre s’ils continuent…

Et je suis parti. Ça m’a évité en plus un moment de séparation douloureux avec Véronique, et c’est tant mieux.

L’urgence est de lancer véritablement notre recherche de sécurité pour les objets connectés. D’abord parce qu’ils se multiplient, et les applis qui vont avec aussi, ensuite parce que l’on stagne un peu dans les deux autres pans de notre activité. Je mets le paquet : équipe de recherche et développement en partie sous la houlette de Bill, directeur de branche issu de nos troupes et directeur marketing avec trois commerciaux. Parce que là, les boîtes sont pléthore et il faudra démarcher en permanence. Investissements pour investissements, j’en profite également pour ...