La quadrature du couple
Datte: 21/03/2024,
Catégories:
fhh,
hbi,
telnet,
hsoumis,
hféminisé,
Transexuels
Oral
hdanus,
hgode,
hsodo,
Auteur: Enzoric, Source: Revebebe
... Myriam pour l’avertir que je ne repasserais pas au bureau. Elle n’a été ni surprise ni curieuse de savoir si j’avais trouvé ce que j’allais offrir. Rentré chez moi, je me suis rasé pour la seconde fois de la journée avant de me doucher. Puis, ainsi les femmes le font, je pense, j’ai passé près d’une heure à enfiler les unes après les autres toutes mes chemises sans ne savoir laquelle choisir. Je suis passé par tous les stades. D’abord énervé, puis dépité, puis résigné, pour au final opter pour un jean noir et une chemise bordeaux. Mon premier choix ! Après tout, ce n’était ni un repas d’affaires ni un réel rendez-vous. Ne m’avait-elle pas invité pour me présenter son mari ?
Depuis près d’une heure, j’étais prêt. Légèrement parfumé, vêtu et chaussé je tournais tel un lion en cage autour de ma table de cuisine tout en scrutant mon smartphone. J’ai horreur d’être en retard, et Claire ne m’avait toujours pas communiqué son adresse. Alors j’ai marché, jusqu’à ce qu’un bip retentisse enfin.
Veste passée, je suis sorti la frousse aux trousses. Comme dit, un taxi en double file attendait.
— C’est pas très poli de faire patienter une femme, m’accueillit Claire lorsque j’ouvris la porte arrière.
— Et pas très correct d’une dame bien élevée de piéger un charmant homme, répondis-je en m’installant.
— Bien élevé, je n’en doute pas, quant à charmant, je vois que la tenue décontractée vous va tout autant que le costume.
— Merci. Tout comme vous, la tenue de soirée.
— Ce vieux ...
... chiffon ! Je le porte surtout parce que c’est le préféré de mon mari.
— Un homme qui a bon goût, si je peux me permettre.
— Permettez-vous Enzo, permettez-vous…
À dire vrai, je n’avais pas vu grand-chose de la robe qu’elle portait. Mon regard s’était surtout attardé sur la jambe qui pourfendait ce tissu jusqu’à la naissance de sa cuisse, avant de bloquer sur la jarretelle d’un dim-up. Instant bref, mais qu’elle avait sans nul doute cherché à provoquer en prenant cette pose.
— Ah ! Faut que je vous dise un truc !
— Je vous suis… tout ouïe.
— Tant mieux, vu que vous n’osez même pas me regarder !
— Pardon. Voilà, maintenant je suis tout à vous, répondis-je en la fixant droit dans les yeux.
— Mon mari…
— Oui, l’enclinai-je à finir sa phrase.
— Il ignore que je serai bien accompagnée ce soir.
— Pardon ?
— Il ne sait pas que je vous ai invité.
— Euh… j’avoue que c’est… surprenant.
— Oui, j’aime le surprendre. Et vous, vous aimez les surprises ?
— Oui. Enfin, plus les organiser qu’être le dindon de la farce !
— Dindon ? Vous ? Non… Si dindon il devait y avoir, j’espère que ce sera pas vous. Quant à farcir la dinde…
On s’est fixé, elle souriante, moi gêné. J’avais le cerveau en ébullition, et elle semblait apprécier mon désarroi à la puissance de ce sous-entendu.
— Bref, brisa-t-elle enfin le silence, il ne va certainement rien comprendre en vous voyant.
— D’accord, mais moi, que dois-je comprendre ?
— Ce qu’il vous plaira Enzo. Tout ce qu’il vous plaira… ...