La quadrature du couple
Datte: 21/03/2024,
Catégories:
fhh,
hbi,
telnet,
hsoumis,
hféminisé,
Transexuels
Oral
hdanus,
hgode,
hsodo,
Auteur: Enzoric, Source: Revebebe
... présente son mari pour couper court à tout, soit c’est pour que tu mettes un visage sur qui sera cocu, soit c’est pour un plan à trois.
— Hein ? Non !
— Bon. Tu vas y aller ou pas ?
— Je… je crois oui.
— T’as prévu quoi ?
— Comment ça, j’ai prévu quoi ?
— Tu peux pas y aller les mains vides quand même !
— Oui, bien sûr… Des fleurs. C’est bien des fleurs non ?
— Pas très original, mais valeur sûre.
— Quoi d’autre alors ?
— Sais pas moi ! C’est toi qui la kiffe, pas moi !
— Je… Non ! Je la kiffe pas ! Enfin, un peu si, mais…
— Un bijou.
— Euh… ça se fait d’offrir un bijou à une femme mariée ?
— J’ai dit un bijou, pas une bague de fiançailles non plus !
— Ouais, mais quand même ! J’vais pas lui offrir un bijou devant son mari ! Il va mal le prendre non ?
— Peut-être que oui, peut-être que non. Sinon t’as l’option dessous sexy.
— J’suis paumé mais pas encore con à ce point !
— Ouf ! Ça marche encore là-haut.
Après m’avoir tapoté la tête, elle me laissa seul à réfléchir. En toute autre occasion, j’aurais opté pour des fleurs et une bonne bouteille de vin, mais…même s’il était évident que l’attitude de Claire était quelque peu anormale depuis deux jours, je ne comprenais toujours pas ce que cette invitation pouvait sous-entendre.
— Myriam, l’interpellais-je ?
— Oui.
— Des chocolats. C’est bien ça non ?
— Ouais. Elle aime ?
— Tout le monde aime les chocolats non ?
— Bah non ! Ma sœur déteste.
— Et… un parfum ?
— Le même qu’elle porte ou un autre ?
— ...
... Bah… un parfum quoi !
— Les parfums c’est personnel. Et n’importe lequel ne convient pas à n’importe qui.
— Fais chier ! Suis à court d’idées, là.
— Reste les fleurs. Mais te plante pas non plus dans le choix.
— Hein ? Un bouquet c’est un bouquet que j’sache !
— Tu connais vraiment rien aux femmes, toi ! Allez, courage, tu finiras bien par trouver.
J’en avais marre. Plus que marre. J’étais vraiment sans plus la moindre idée, alors je me suis dit que rien ne valait un lèche-vitrine pour dégotter ce qui pourrait convenir à cette surprenante invitation.
Après m’être garé dans un des parkings du centre-ville, j’ai marché au hasard. Sans but, j’ai arpenté les rues, stoppant parfois devant quelques devantures sans pour autant trouver ne serait-ce qu’un début d’idée. Pour dire vrai, je ne savais pas moi-même ce que j’étais venu faire en ville.
Depuis plus d’une heure, j’errais donc, et j’allais me résoudre à un simple bouquet de fleurs pour elle, et une bonne bouteille pour lui lorsque mon smartphone vibra. J’ai d’abord pensé que Myriam, la perle des assistantes, allait enfin me suggérer le choix parfait, mais non :
Tout en écrivant, j’avais continué mon chemin. C’est en rangeant mon smartphone que je le vis dans la vitrine devant laquelle je m’étais arrêté. À nouveau, sans le savoir, Claire venait de me donner une leçon de vie : à trop chercher, souvent l’on se perd, mais à ne rien attendre parfois l’évidence se révèle.
Une fois n’est pas coutume, j’ai appelé ...