La quadrature du couple
Datte: 21/03/2024,
Catégories:
fhh,
hbi,
telnet,
hsoumis,
hféminisé,
Transexuels
Oral
hdanus,
hgode,
hsodo,
Auteur: Enzoric, Source: Revebebe
... s’être servi un whisky. Impatient qu’elle voie le bracelet rose que j’avais choisi pour elle briller sans pareil au poignet de son mari. Impatient de le regarder se délecter, lui aussi, d’un liquide certes concentré mais sans le moindre degré d’alcool. Impatient que l’on passe à table. Impatient que l’on se raconte nos journées. Impatient que l’on passe ensuite au salon. Impatient que son mari la lèche à en faire jouir celle avec qui je passerai la nuit. Impatient de me doucher le premier. Impatient d’attendre que la femme que j’aime me rejoigne au lit. Impatient qu’elle joigne sa langue à la mienne. Impatient qu’elle mêle sa langue à la sienne. Impatient qu’Érika colle sa langue à la mienne. Bref, impatient que nos langues passent d’un sexe à l’autre, indifféremment mais toujours aussi délicieusement que goulûment. Impatient d’honorer ensuite dignement celle qui fut durant tant d’années un simple fantasme, avant de devenir réalité. Et, j’avoue, impatient aussi d’honorer Érika, cet homme qui me faisait déjà envie en tant que mari, et qui depuis qu’il m’a légué une grande partie de son devoir marital afin de vivre pleinement son désir est devenu cette personne épanouie qui fait que ce ménage à trois n’est pas un simple trio sexuel, mais une triade à part entière.
À la relecture de ce texte, un sentiment étrange, mais grandissant, jusqu’à devenir une envie inimaginable jusqu’alors me fait bander. Est-ce à Claire que je dois cette érection, à cette jadis inaccessible femme ...
... qui porte aujourd’hui deux alliances à son doigt depuis que nous nous sommes mariés à Las Vegas, même si cette seconde bague est purement symbolique ? En partie, oui… mais, pas que. Je la dois aussi, et j’en prends réellement conscience bien tardivement, à son mari, cette érection aussi puissante qu’involontaire. À cet homme/femme qui est plus que le complice de notre amour : c’en fut le déclencheur, sinon la cause.
De rival si je puis dire, bien qu’il ne le fut jamais, il m’a ouvert les yeux sur ce qu’est l’amour, le vrai. Si j’aimais déjà Claire depuis le premier regard, jamais je n’avais fait plus que provoquer les rencontres, et espérer, en silence.
J’ai beaucoup de défauts, mais je sais d’expérience que briser un couple juste pour conquérir une femme ne mène à rien ; aussi avais-je toujours été… comment dire… présent sans être pour autant entreprenant. Ces rencontres provoquées, sans prétextes valables certes, furent toujours cordiales, professionnelles et sans réelles autres intentions que simplement passer un bon moment en sa présence. Même si je l’avais cherchée, trouvée et conquise par tant de détermination, mon but n’était alors, et encore, que de la voir chaque trimestre. Si elle ne m’avait pas invité chez elle, je pense que je serais toujours ce célibataire endurci, passant ses journées plongé dans le boulot, et ses soirées à se branler en m’imaginant avec elle. Alors, c’est peu dire que la première fois que je lui fis l’amour j’étais sur un nuage, bien que je ...