1. La quadrature du couple


    Datte: 21/03/2024, Catégories: fhh, hbi, telnet, hsoumis, hféminisé, Transexuels Oral hdanus, hgode, hsodo, Auteur: Enzoric, Source: Revebebe

    ... deux ans. C’est pas rien non plus, si ?
    — Non, mais…
    — Mais quoi ? J’ai l’air malheureux ?
    — Non, mais…
    — Et toi, tu l’es ? me prit-il à parti.
    — Moi ! Non !
    — Alors quel est le problème si tout le monde est heureux ?
    
    Pour être heureux, je l’étais. Et pas qu’un peu ! J’étais au paradis sur terre.
    
    — Si vous voulez apporter des modifs, on en discute et…
    — Non !
    
    Nos deux voix, à Claire et moi, fusèrent en chœur. Preuve que, sans n’en avoir jamais parlé, l’idée avait germé chez chacun. Mais ce que nous ignorions, l’un comme l’autre, était que le mari puisse lui aussi y avoir pensé. Et nous prendre de court et de surprise, nous fit nous regarder étrangement.
    
    — Puisqu’apparemment tout le monde est d’accord, j’aimerais porter un toast : en l’honneur de la plus belle femme.
    — l’honneur du plus merveilleux mari qui soit, dit Claire, levant son verre.
    — Tout à fait d’accord. En l’honneur d’Érika, collai-je mon verre aux deux semblants attendre mon accord.
    
    On a trinqué, on s’est embrassés, puis on est montés. Ce fut la première fois que je passais la nuit entière avec eux. Évidemment, on a fait l’amour, mais pas plus follement qu’avant. En soi, ce n’était pas réellement une première ! Même si j’étais déjà parti au petit matin m’étant arrivé de somnoler, ce matin-là, en descendant déjeuner après avoir joui de si bonne heure avec Claire, j’avoue que d’avoir été si divinement sucé par Érika, qui attendait ma venue telle une promesse écrite, a redressé mon sexe déjà ...
    ... repu.
    
    Dix fois je me suis retenu d’en parler avec Myriam. Je ressentais le besoin de lui dire, mais heureusement la raison l’a emporté sur l’envie. Plus que me libérer, je crois que me confier à elle aurait brisé notre complicité. Que trop je la sais toujours éprise de moi, et que trop elle me sait épris d’une autre ; pour autant, bien qu’elle s’en doute, lui confirmer que ma banquière et son mari étaient devenus plus qu’une relation professionnelle aurait été dévastateur. Alors je me suis plongé dans le boulot, un refuge qui calmait mon impatience de ne plus rentrer chez moi, mais chez eux. Enfin, chez nous maintenant.
    
    Les débuts furent un peu hésitants. Pour Claire et moi, car pour Érika tout semblait si naturel que, petit à petit, chacun trouva ses marques. Jamais je n’avais imaginé que l’amour puisse à ce point emporter les préjugés ! Non que j’ignorais que certains trouvent leurs plaisirs sans en ressentir physiquement, mais depuis, chaque soir, je rentre sans traîner. Bien que je sache que le programme serait sensiblement toujours le même, à chaque fois que j’ouvre la porte je suis impatient. Impatient de m’asseoir dans le fauteuil qui est mien dorénavant. Impatient de boire ma vodka préférée. Impatient d’attendre le retour de Claire, confortablement assis à regarder Érika préparer le dîner, puis dresser la table.
    
    Impatient qu’elle nous découvre, Érika à genoux, et moi verre en main. Impatient qu’elle admire la main de son mari aller et venir sur ma queue après ...
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