Location - Histoires de Sexe

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... devenir infirmière, je crois…

Le repas se termine par la traditionnelle petite tasse d’alcool avec une image coquine dans le fond, on se les montre, on rigole.

— Cette fois, je vais être complètement saoule, déclare-t-elle.
— Moi aussi, mais je m’en fiche, le cinoche est tout près, j’y vais à pied.
— Qu’est-ce que vous allez voir, si ce n’est pas indiscret ?
— Eh bien, j’ai raté ce film quand il est sorti et, vu son succès, il repasse. « Intouchables ».
— Oh, trop bien ! J’ai ri ! Et rire d’une infirmité, ça m’a fait un bien immense.
— Venez le revoir si vous voulez…
— Ça, c’est vraiment pas raisonnable. Mais après tout, ça me permettra de distiller un peu tout ce que j’ai bu.

C’est parti pour le ciné. De fait, bien assise au fond du fauteuil, ses pieds ne touchent tellement pas par terre qu’ils sont quasi à l’horizontale. Ce qui me permet d’observer ses jambes, de diamètre normal, mais sur une distance trop courte. Du coup, elles paraissent très grosses alors qu’elles ne le sont pas. Tout est histoire de proportion. Et ce galbe de femme sur une dimension de fillette a quelque chose de troublant, d’extrêmement érotique. D’autant que, au fil du film, elle glisse doucement vers l’avant du siège, ne serait-ce que pour laisser ses jambes pendre dans le vide, et sa jupe remonte d’autant. Elle s’agite, rit beaucoup, m’attrape le bras pour chuchoter des commentaires à mon oreille. Alors ma vue plonge sur ses deux colombes qu’éclairent vaguement les reflets de l’écran, ...

... et plus loin sur ses cuisses presque totalement découvertes. Je finis par bander pour de bon.

— Je vous remercie, j’ai passé une excellente soirée, la meilleure depuis bien longtemps.
— Elle avait pourtant bien mal commencé, souvenez-vous. Je suis encore désolé d’avoir provoqué ces larmes…
— C’est largement oublié.
— Bon, vous savez quoi ? Je vais annuler les visites de vendredi prochain et je vais dire à mon ami Sébastien que j’ai trouvé la locataire idéale.
— C’est vrai ? Vous feriez ça ?
— C’est dit, je le fais.
— Oh, vous êtes… adorable.

Elle ouvre grand ses bras, comme une petite fille qui veut venir au cou. Je me penche, elle me plaque deux gros baisers sur les joues.

— Oh merci, merci. De tout mon cœur, merci.
— De rien, vous êtes adorable aussi. Et surtout, vous êtes une fille bien et courageuse. Je vous souhaite un bon emménagement et n’hésitez pas à m’appeler s’il y a un problème.

Et des problèmes, il y en a. Pas tout de suite, mais quelques semaines plus tard, le temps pour elle de bien s’installer. C’est Seb tout d’abord qui m’appelle :

—Tu pourrais pas passer chez moi ? Y a la chaudière qui déconne, paraît-il. Pourtant je l’ai fait réviser avant de relouer…
— J’y passe après le boulot.

Je sonne, elle m’accueille avec un grand sourire. Elle est en chaussons et paraît encore plus petite. Elle me tend la main.

— On se fait la bise ?
— Allez, soyons fous.

J’examine la chaudière, la « panne » est simple.

— Vous voyez le petit écran ...