1. Enquête bretonne 1


    Datte: 10/03/2024, Catégories: fh, médical, amour, Oral pénétratio, policier, Auteur: Volovent, Source: Revebebe

    ... tranquillement avant d’essayer d’aller plus loin.
    — On a peut-être quelque chose à creuser avec le soûlot du café, tu ne penses pas ?
    
    Je souris. Elle a tout compris.
    
    — Oui, je compte bien revenir le cuisiner si possible. Mais d’abord une question. Tu as déjà beaucoup donné dans cette histoire. Veux-tu continuer à enquêter avec moi, ou veux-tu tout arrêter ? Tu as entendu Jules, cela comporte peut-être des risques. C’est glauque, tu le sais mieux que moi, tu étais à la soirée-partouze.
    
    Elle rougit, baisse la tête. Je vois ses lèvres trembler légèrement. Elle murmure sa réponse.
    
    — Si tu veux bien de moi, j’aimerais continuer, pas pour tes copines, mais plutôt pour moi. Il y a des choses difficiles à supporter et…
    
    On la sent brusquement très loin de Cancale, de moi, des huîtres. Je la laisse naviguer dans son monde intérieur. Puis :
    
    — Non seulement je veux bien de toi, mais j’ai besoin de toi, dans tous les sens du terme d’ailleurs. J’ai besoin de toi parce que tu me plais beaucoup et j’ai besoin de toi pour l’enquête. À un point que tu ne peux pas imaginer. Alors je vais te faire une proposition(malhonnête bien sûr). Je pars demain à Paris, je veux souffler, et j’aimerais revenir la semaine prochaine pour travailler deux pistes : Jules, mais je ne peux pas le cuisiner sans toi. Tu as un ticket avec lui et il nous prend pour deux amoureux mignons. Ça le chavire. Donc nous devons le voir tous les deux. La deuxième piste, ce sont les participants à ...
    ... votre fameuse soirée. Si l’on pouvait obtenir leurs noms et adresses… Pas tous, mais ceux qui se sont occupés d’Anna par exemple, celui qui recevait, celui qui a invité Roland… enfin les principaux meneurs de ce groupe. Attention, danger ! Ce ne sont pas des enfants de chœur et je ne voudrais pas que tu prennes de risque inutile. Tu n’acceptes aucune invitation, sauf si je suis là et si je peux t’accompagner, et encore, en mesurant bien les risques. On a peut-être affaire à des prédateurs, donc je ne te lâche pas d’une semelle. Cela va énormément me coûter, mais je me sacrifierai. Je fais don de mon corps.
    — Méchant ! Je te hais. Pour les participants, j’en connais quelques-uns(unes) qui n’ont a priori rien à voir avec ça. Les meneurs, je ne les connais pas. Seulement notre hôte. On pourrait peut-être lui rendre une petite visite ?
    — D’accord. Quand es-tu libre la semaine prochaine ?
    — Toute la semaine si tu veux, mon poste est doublé en ce moment et je peux prendre des congés.
    
    Elle rougit, et ajoute :
    
    — Si tu ne sais pas où loger, tu peux venir chez moi et dormir sur le divan.
    — Merci, je vais réfléchir, c’est encore un gros sacrifice que tu me demandes. Et je ne sais pas si…
    
    Je n’ai pas le temps de finir. Elle se précipite sur moi et me traite de tous les noms d’oiseaux qu’elle connaît en me martelant la poitrine de ses petits poings. Je l’enlace et ça se termine par un long baiser sous les applaudissements des clients de la terrasse !
    
    À suivre 
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