Enquête bretonne 1
Datte: 10/03/2024,
Catégories:
fh,
médical,
amour,
Oral
pénétratio,
policier,
Auteur: Volovent, Source: Revebebe
... détend un peu l’atmosphère.
— Patricia, on fait un break ? Tu as été super sympa, et moi je t’entraîne dans des trucs que tu n’as pas du tout envie de faire. Je te fais perdre ton temps pour des nanas que tu n’apprécies pas vraiment. J’en suis navré. Moi, je les aime bien, et je pense qu’elles ont été victimes de circonstances tragiques pour elles. Elles se sont peu à peu enfoncées dans la m… sous la pression délétère de leur environnement, de Michel en particulier, mais aussi de tes copains. Tu as lu Hannah Arendt ? C’est toujours le même principe. Dans un sens, tu as raison, ça ne te regarde pas du tout. Tu n’as rien à faire avec une bande de dégénérés. Tu vivras très bien sans eux. Tu n’as pas besoin d’eux pour exister. Seulement, voilà, ils sont là et t’ont déjà « marquée ». Alors si je peux arrêter leurs saloperies, ça te sera aussi très utile.
Elle est toujours ronchonne, mais conduit un peu moins vite.
— Je te propose un truc. On fait une halte à Cancale, je t’offre une douzaine d’huîtres au Pied de Cheval, et puis tu me laisses là, je me débrouillerai après.
— Je croyais que tu n’avais plus de sous.
— Ah oui, mais là c’est spécial : il y a d’un côté toi et de l’autre les huîtres. Je mélange les deux et c’est le bonheur parfait ! Le Nirvana !
— Tu es bête.
Elle s’était radoucie. Un petit sourire, encore crispé, barrait son visage.
— D’accord pour les huîtres, mais on passe d’abord à la maison des Lecomte, si je la retrouve.
Une demi-heure après, ...
... nous étions sur une petite route de campagne, à quelques kilomètres de Cancale. Patricia fronçait les sourcils, signe d’une intense réflexion chez elle. Elle avait le nez presque dans le pare-brise. On aurait dit un chien de chasse. Il y allait de son honneur de retrouver les lieux. Nous avions déjà fait deux routes qui ressemblaient plus à des pistes.
— Là, c’est là ! Très excitée, elle pointait le doigt vers un chemin qui s’enfonçait dans un petit bois. Qu’est-ce qu’on fait ? J’y vais ?
— Non, tu en as assez fait. Pas de risque inutile. Et nous devons polluer le moins possible les lieux. Tu me laisses ici, et tu vas te garer là-bas sous les arbres, de façon à être invisible, mais à pouvoir repartir facilement et rapidement. Moi, je vais aller explorer les abords. C’est loin, la maison ?
— Non, 300 à 500 mètres. Polluer, polluer, tu as de ces mots.
Je marche rapidement jusqu’au chemin pendant que Patricia exécute sa manœuvre. Je regarde où elle s’arrête avant de m’enfoncer sous les arbres. Le chemin est légèrement humide. Je ne vois pas de trace récente de pas ou de pneu. Juste une vieille trace qui doit dater d’une semaine ou deux, avant les dernières pluies en tout cas. Il faut que je me renseigne là-dessus. Je longe l’allée en restant dans le sous-bois. Aucun bruit. Même les oiseaux sont silencieux. Il est vrai qu’il n’est que 15 h, et les oiseaux sont toujours silencieux à cette heure-là. Mais ça fait drôle. Ah quand même, le cri d’une buse, elle doit chasser. En ...