1. Enquête bretonne 1


    Datte: 10/03/2024, Catégories: fh, médical, amour, Oral pénétratio, policier, Auteur: Volovent, Source: Revebebe

    ... arrivant à l’orée du bois, j’aperçois la maison, une vieille ferme bretonne réaménagée à l’arrache par une bande de sagouins. Les volets(en plastique !) sont tous fermés. Je ne sais plus quoi faire. Je n’ai aucune raison valable pour m’introduire chez ces gens, et de plus tout semble désert. Je reste un petit moment à guetter on ne sait quoi, puis je décide de retourner à la voiture. Je hâte le pas, car Patricia doit s’inquiéter un peu. Doux euphémisme ! Elle est blême et s’agite autour de la voiture.
    
    — Ouf ! J’ai eu peur, j’ai même paniqué en ne te voyant pas revenir.
    — Tout baigne, personne à l’horizon. Tout est bouclé. De quand date la dernière pluie ?
    — Ici, je ne sais pas, à Rennes c’était il y a… neuf jours.
    — Bon, tu aurais le pain à aller chercher, tu irais où ?
    — Par-là, à 3 kilomètres environ, au carrefour, une épicerie-bar-journaux-boulangerie.
    — Le grand classique breton, c’est parfait, allons-y.
    
    On y trouve même des souvenirs en vente. Deux faux marins, mais vrais imbibés, se raccrochent au bar. J’achète une miche et commande deux cafés.
    
    — Pas bon pour la santé, le café, jeune homme. Et la p’tite dame a besoin d’un gars plein de force.
    
    Un rire gras ponctue la diatribe du poivrot qui titube dès qu’il essaie de quitter le bar.
    
    — Jules, laisse ces messieurs-dames tranquilles. Tenez, voilà vos cafés. Faites pas attention, il arrose sa paye. C’est comme ça tous les mois.
    — Pas de souci, patronne.
    
    Je souris, un peu amusé du cinéma des deux ...
    ... gugusses qui se chamaillent maintenant.
    
    — Ils s’habillent en marins, mais ils n’en ont pas l’air.
    — Ah, ça ferait de piètres marins. Non, ils entretiennent des propriétés de Milords dans les environs.
    — On vous offre un café, patronne ?
    — Allez, c’est pas de refus, merci.
    — Mais à propos, les Lecomte, ils ont bien une maison dans le coin. Pat, tu connais le fils, je crois.
    — Oui, un peu.
    — Ma p’tite dame, moi j’entretiens le terrain chez eux. Eh bien, les parents, respect… Zut, il fait soif…
    — Patronne, une tournée pour ces messieurs. Et mettez-moi aussi un petit blanc.
    — Ah, quand même ! Je disais, les parents, respect. Ils ont une grosse affaire, ils bossent beaucoup, ils ont une belle maison, normal. Mais le fils, c’est rien qu’un dégénéré. Ma p’tite dame, j’serais vous, j’approcherais pas trop.
    — Jules, tais-toi. Ces messieurs-dames ne sont pas venus pour t’entendre gueuler.
    — Moi, je dis ce que je dis, et les choses sont ce qu’elles sont.
    — Parce qu’il vient des fois ici ? J’avais entendu dire qu’il détestait l’herbe à vache !
    — Un peu qu’il vient, avec ses conquêtes, pas toujours appétissantes d’ailleurs. C’est pas comme la p’tite dame là.
    — Jules ! Je vais me fâcher.
    — Je dis ce que je dis. Et les choses sont ce qu’elles sont. Eh ben, la dernière était un peu mieux, un peu moins mal, disons.
    — Ils sont là ?
    — Ah non, et tant mieux. C’est le vieux qui vient me payer tous les mois. Le jeune, pas vu depuis… pfrrt. Sais pas. Je dirais… j’sais pas.
    — Et vous, ...