1. Enquête bretonne 1


    Datte: 10/03/2024, Catégories: fh, médical, amour, Oral pénétratio, policier, Auteur: Volovent, Source: Revebebe

    ... Oui.
    — Alors demain après-midi, je ne travaille pas. Rendez-vous ici à 14 h.
    — Merci. Je suis désolé, mais je dois aller jusqu’au bout. Et si tu pouvais trouver les noms et adresses de ses copains, ce serait bien.
    — On verra.
    
    Nous nous séparons un peu froidement. Dommage. Je vais essayer de récupérer ça demain. En attendant, je vais rendre une petite visite aux quincailliers. J’ai justement besoin d’une casserole.
    
    La quincaillerie est du genre pompier : voyante et de mauvais goût. Visiblement refaite récemment. Immense à l’intérieur, on trouve vraiment de tout ; la gestion du stock doit être colossale. Zut, ça coûte cher une casserole neuve, je vais me rabattre sur un coupe-pâte.
    
    — Bonjour, monsieur, c’est tout ce qu’il vous faut ?
    — Absolument, chère madame. Et je viens de loin pour vous l’acheter. On n’en trouve nulle part des coupe-pâte. À croire que les gens ne font plus de pâte feuilletée.
    — C’est vrai, nous n’en vendons plus qu’à de rares restaurateurs.
    — C’est votre fils Roland qui m’a donné votre adresse. Est-il là ? J’aurais plaisir à le saluer.
    — Non, hélas, il est en voyage.
    — Ah ! Dommage. Vous lui transmettrez le bonjour de la part de Pierre.
    — Certainement, mais je ne sais pas quand il va rentrer.
    — Ce n’est pas grave, j’aurai bien une autre occasion. Au plaisir, madame.
    — Au revoir monsieur.
    
    Et voili et voilà. Chou blanc.
    
    Profitons-en pour faire dans le culturel. Je n’avais pas pris le temps hier de visiter l’Hôtel de Ville et ...
    ... l’Opéra. Et comme tous les bus amènent place de la Mairie… Tiens, je ne savais pas que la Vilaine traversait Rennes de part en part. S’ils aménageaient un peu les rives, ça pourrait faire une promenade sympa.
    
    *
    
    * *
    
    Jeudi matin. Je retourne aux archives Ouest-France. Le récit de Patricia m’a donné des idées. Je cherche toute la matinée des histoires de viols ou d’agression sur de jeunes femmes. Rien. Deux solutions : ou bien le cul n’intéresse pas les Bretons, ou bien ce sont des choses dont on ne peut pas parler dans le journal, peut-être même que ce serait la honte de porter plainte pour ça. En tout cas, rien depuis trois mois. Je devrais peut-être remonter plus loin, sur un an… On avisera plus tard, il est temps de rejoindre Patricia.
    
    La vache, elle me fait une conduite à l’arrache. Plus sec, tu meurs. La route est ancienne, étroite, avec pas mal de circulation, de poids lourds. Elle se faufile là-dedans à grands coups d’accélérateur et de freins. J’ai horreur de ça. Même si je conduis assez vite, c’est dans un style « coulé » comme ils disent dans le Joe Bar Team. Et ça va durer une heure ! J’ai déjà l’estomac tout retourné. Ses patients ont dû souffrir ce matin. Pas possible, elle a bouffé du lion.
    
    — Euh, Patricia, j’ai bien envie d’arriver vivant à Cancale. Pour savourer leurs huîtres, ce serait mieux.
    — Ce n’est pas un problème.
    — Euh, si. Aux Pompes Funèbres, ils ne fournissent pas les couteaux à huîtres.
    — Ya qu’à les gober avec la coquille.
    
    Je ris. Ça ...
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