Enquête bretonne 1
Datte: 10/03/2024,
Catégories:
fh,
médical,
amour,
Oral
pénétratio,
policier,
Auteur: Volovent, Source: Revebebe
... tout raconté.
— Non, non. C’est vraiment fini entre nous, mais je l’aime bien, on a vécu pas mal de choses ensemble et je voudrais pouvoir l’aider, mais là je ne peux pas suivre. C’est dur.
— Viens, on va rentrer.
Nous sommes retournés chez elle. Dès le pas de la porte, elle m’a pris dans ses bras et embrassé longuement. Elle pressait son corps contre le mien, mais j’avais du mal à chasser toutes mes idées noires. Et puis j’ai regardé ses yeux. Ils étaient incandescents, fougueux, alors j’ai tout oublié, je l’ai transportée dans la chambre et nous avons fait l’amour un peu comme à Paris, gentiment, sensuellement, sans se prendre la tête. Un peu(beaucoup) de plaisir pour tout oublier. Pour se prouver que faire l’amour c’est beau.
*
* *
Le lendemain matin, nous déjeunons ensemble devant des croissants que je suis allé chercher pendant qu’elle se pomponnait pour aller à l’hôpital. Enfin, pomponner est un bien grand mot ; elle est très « nature » sans maquillage ni habillage voyant. C’est plutôt le genre « pull-jean », mais classe le pull et bien taillé le jean. J’adore.
J’aime ces petits déjeuners après une folle nuit. C’est là que les femmes se dévoilent. Elles n’ont pas encore eu le temps de mettre leur masque et sont « toutes nues ». Il y a celles qui regrettent déjà ce qui s’est passé, la figure sévère, le regard intimant l’ordre de dégager vite fait ; celles qui sont complètement détendues et heureuses d’avoir passé une bonne nuit, d’avoir bien baisé ; ...
... les amoureuses, qui ne vous laissent pas déjeuner et sont sur vos genoux, les bras autour de votre cou en quémandant quelque baiser ; les sauvages qui ont encore envie et vous plantent la langue dans la bouche tout en s’occupant de votre queue ; les collectionneuses qui vous ont déjà inscrit dans leur carnet avec une note et les mensurations ; celles qui en ont assez de se retrouver avec une nouvelle tête et semblent vous ignorer ; les angoissées qui tournent en rond en se demandant comment elles vont pouvoir cacher leur trouble dans la journée avec les collègues ou la famille ; les rêveuses, qui ont les yeux au plafond et s’imaginent sur un lit de roses ; les apeurées, qui se demandent si vous allez les jeter à la rue, les frapper, les enfermer ou pire, les ramener chez leurs parents ; les perverses qui lèchent un concombre en se caressant la vulve et en vous regardant d’un air gourmand ; les hyperactives qui rangent la maison de la cave au grenier, en faisant disparaître toute trace de turpitude…
Tout cela se lit sur leur figure dans les premières minutes de leur lever. Patricia aime faire l’amour ; elle est heureuse et détendue après. Ses patients vont passer certainement une bonne journée. Tant mieux. Elle dégage une aura de sérénité et de sensualité qui ne peut laisser personne indifférent.
— Patricia, quand peux-tu m’amener à Cancale ? Je souhaiterais voir la maison.
Ça y est, le charme est rompu. Elle me regarde d’un air dur.
— Tu veux vraiment y aller ?
— ...