L'île sauvage
Datte: 26/02/2024,
Catégories:
f,
ff,
fbi,
fplusag,
frousses,
bain,
amour,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
ffontaine,
Oral
nopéné,
init,
aventure,
Auteur: Juliette G, Source: Revebebe
... échouée, elle trouva la caverne. Une caverne agencée en abri. Une large et basse avancée construite en bois protégeait l’entrée de la grotte. À l’intérieur, la rouquine découvrit des merveilles. Une petite table bancale et deux chaises rudimentaires. Un foyer et du bois coupé. Un chaudron. Des gamelles. Des outres de cuir. Des couteaux. Des pots et des ustensiles de toutes sortes. Trois gros pots de sel. Des épices. Des fûts vides. Des peaux tannées, amassées dans une charrette à bras en parfait état. Quelques barils de poudre. Huit mousquets, et huit pistolets accompagnés de leurs munitions. Des sabres, des coutelas. D’autres briquets, du silex de rechange. Des coffrets d’herbes séchées. Médecine certainement. Dans un grand coffre, des cordages, un lourd filet de pêche, des palanques et des lignes à poissons. Dans un autre, des haches et des coins de menuiserie, des rabots, d’autres outils. Une grande malle et des linges secs. Sous les tissus, un sextant, trois longues-vues et trois boussoles. Un véritable don des cieux. Une véritable manne. Des trésors. Une cache. Un abri ancien de boucaniers ? Y avait-il seulement eu des boucaniers dans les îles des Baléares ?
La rouquine, assise dos au tronc d’un pin, regardait sa découverte. Elle dormirait sous un toit pour la première fois, depuis un temps qui lui paraissait une éternité. Un soulagement immense lui gonflait le cœur. Elle était sûre de rester vivante un moment. Elle avait un abri. Une joie sans nom la fit rire, ...
... quand une fois remise de ses émotions et après avoir contourné la caverne, elle entendit un bruit d’eau. La voleuse regardait une source qui coulait de roches proches.
— Putain de Dieu. Tout était si proche… Une petite cascade !
Aylin avait perdu ses chaussures en mer, et depuis longtemps, au deuxième jour, elle avait taillé dans sa robe grise sale et déchirée. Elle la portait raccourcie au-dessus des genoux, et avait arraché les longues manches bouffantes pour garder ses bras nus. Aylin se débarrassa de sa robe en lambeaux et se glissa sous l’eau froide, aussitôt frissonnante. Dieu que c’était bon !
L’Irlandaise avait passé sa robe sous l’eau et l’avait frottée du mieux qu’elle le pouvait. Nue sur une roche plate, elle se séchait au soleil couchant.
— J’ai envie…
Dans un mouvement lent, Aylin éloigna ses longues cuisses l’une de l’autre, descendit sa main vers son ventre et deux longs doigts nerveux glissèrent sur sa fente encore humide d’eau douce.
— M’mm…
Aylin bougea et se cala plus confortablement à la pierre tiédie. L’image du sexe dur du capitaine Delmaro. Son odeur un peu âcre. Le gland perlant de rosée et sa langue…
— Ne pense pas à lui. Il est mort…
La rouquine soupira quand son majeur pesa sur son bouton, devenu dur sous-sol désir ardent. Elle descendit son autre main et écarta doucement les lèvres de son fruit.
— Mmm… Oui…
L’index rejoignit son majeur et Aylin gémit.
— Oui… Branle-toi ma grande. Branle-toi bien… Aah oui… Vite main… ...