1. L'île sauvage


    Datte: 26/02/2024, Catégories: f, ff, fbi, fplusag, frousses, bain, amour, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme ffontaine, Oral nopéné, init, aventure, Auteur: Juliette G, Source: Revebebe

    Résumé des épisodes précédents :
    
    La cabine dansait doucement, sous la légère houle de la mer des Baléares. C’était une nuit calme et douce, et la femme ne regrettait pas ce petit voyage, entreprit pour Majorque. La compagnie du capitaine était plus qu’agréable et l’homme lui avait été d’emblée sympathique. Les marins eux-mêmes lui étaient agréables. Un équipage sérieux et efficace.
    
    Ce premier jour de mer, ils avaient beaucoup parlé et le capitaine lui avait même apporté quelques conseils précieux. Investir dans les îles Baléares était risqué, mais pouvait rapporter gros. Il restait à savoir qui, des Espagnols, des Anglais ou des Français, deviendraient les maîtres de ces eaux. Il faudrait néanmoins entreprendre des affaires avec ces gens. Avait-elle une préférence ? La femme avait alors ri sans donner de réponse. Puis, brusquement, mais avec tact, le capitaine de la goélette avait changé le sujet de la conversation. Un sujet beaucoup plus personnel. Une évocation d’un rapport entre eux devenant plus intime.
    
    La cabine du capitaine Delmaro était exiguë, uniquement meublée d’une table, de quatre sièges, d’un hamac, et décorée d’une vieille peinture de marine, représentant une mer déchaînée fixée sur une paroi de la petite pièce. Le petit navire était lentement bousculé par son lent périple, et la femme s’amusait à écouter le bruit des eaux contre la coque de bois, et les cris d’un oiseau de mer. Les immenses yeux gris se fixèrent à ceux de l’homme, et l’invitée du ...
    ... capitaine de la goélette lui sourit.
    
    — Je ne crois pas que vous me désiriez à un tel point Armando. Vous désireriez m’épouser ? Vous êtes un homme intelligent, mais je ne suis pas une oie blanche. Comme je ne suis pas si sotte…
    
    Aylin Temple quitta le capitaine Delmaro des yeux pour découper un morceau de volaille, avant de le porter à sa bouche.
    
    — Vous avez compris que j’étais une femme libre d’esprit. Seule et un peu différente, voire très différente de la majorité des autres femmes de notre époque. Une sorte d’aventurière en voyage… Alors vous tentez votre chance.
    
    Le rire léger de Delmaro fit sourire sa convive. L’homme maîtrisait parfaitement l’anglais, et pouvait saisir toutes les nuances données à ses propos par une Irlandaise.
    
    — Évidemment Aylin… Je peux vous appeler par votre petit nom, maintenant que nous avons, vous et moi, joué nos cartes… Ce qui n’empêche pas que vous êtes une superbe créature. Une femme terriblement désirable. Eh oui, libre d’esprit et peu conventionnelle, c’est certain. De plus, je crois que je vous plais. Alors pourquoi ne tenterais-je pas ma chance ?
    — De là à me dire que vous m’épouseriez si je le désirais. Vous y allez fort capitaine !
    — Et pourquoi pas ! Après tout oui, pourquoi pas. Nous ne serions pas si mal assortis. J’ai bien mené ma barque, ou disons plutôt ma goélette. J’ai de quoi bien vivre et entretenir une femme, dans un train de vie plus que correct. Oui, pourquoi ne vous épouserais-je pas ?
    
    La rouquine repoussa ...
«1234...35»