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L'île sauvage
Datte: 26/02/2024, Catégories: f, ff, fbi, fplusag, frousses, bain, amour, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme ffontaine, Oral nopéné, init, aventure, Auteur: Juliette G, Source: Revebebe
... langue, pour traduire certaines lettres. Surtout une information qu’elle n’espérait pas réellement trouver. Un écrit capital à ses yeux. C’est l’histoire de deux crevures de violeurs de gamine. Jean Daumier et Paul-François Auguste. Deux faux curés. Des espions au service de la France. C’est l’histoire d’une tentative d’invasion avortée. Une île de la mer des Baléares. Une mise en place d’avant-poste en attendant un débarquement militaire. — Bien fait pour vos gueules, pourritures… C’est aussi et surtout, un peu de l’histoire de Vanna. La jeune métisse n’avait pas voulu entrer dans la bâtisse. Les deux femmes étaient assises à l’abri de la pluie, sous une sorte de toiture supportée par des poteaux de bois. — Veux-tu que je te raconte un peu de ta vie Vanna ? — Je connais mes vies déjà. — Tes vies ? — Oui. — Raconte-moi. — Souvenir d’une vie de pays chaud avec des parents. Souvenirs d’une vie de pays froid. Une vie avec les curés en bateau et l’île. Une vie d’île toute seule. Et ma dernière vie. Une vie d’Aylin. La plus belle. — Oh Vanna… Aylin se pencha et ses lèvres effleurèrent celles de sa compagne. — Si un jour, tu veux savoir… Je te dirai ce que j’ai appris. C’est important pour moi. — J’ai un nom ? Juste… — Oui. — C’est bien que tu saches toi. — La seule chose que je sais, c’est qu’un jour, ton nom sera Vanna Temple. — Oui Aylin. Pas loin très certainement de cinq longues années de solitude sur cette saleté d’île. Putains de Dieu ! ...
... Vanna, allait sur ses dix-huit ans… Les deux femmes avaient dormi avec leurs peaux à même le plancher de la bâtisse. Vanna à contrecœur, serrée et parfois tremblante contre sa compagne. Une nuit de froidure et de pluie. Aylin s’était éveillée en constatant l’absence de la jeune métisse. La rouquine avait soif et faim. — Aylin ! Ayliiin ! La voix de Vanna. Pas un cri plutôt un appel. Pas de peur dans le ton, mais un appel tendu et nerveux. L’Irlandaise avait raflé son pistolet sur le sol et s’était précipitée au-dehors. — Du calme ma chérie. Ne bouge pas. Il n’y a rien à craindre, mais ne bouge pas… — C’est quoi ? C’était une mule. — Eh joliette… C’est va ma belle ? Viens là… Vanna ! — Oui. — Les pommes sauvages dans le sac. Vite ! Approche la joliette… Allons… La mule de souvenait des hommes. Si elle avait refusé les pommes, elle s’était laissé approcher puis caresser. Une bête à la robe grise. Vanna avait vu une autre mule. Plus petite, mais qui ne s’était pas approchée et s’en était retournée. — Elle reviendra. C’est très curieux ces animaux. Nous allons rester un peu dans le coin. Ces salopards avaient peut-être des chevaux, et pourquoi pas d’autres bêtes. — Ah bon ? — Faut voir… — Elle est gentille ta joliette ? — Sur le coup, j’ai vu une mule. Sauf que c’est un mulet. Un mâle. Très gentil si tu l’es avec lui. Très intelligent. Je dirais qu’il a entre huit et dix ans. Un beau mulet. Hein, joliet ? — Tu seras gentil hein, joliet ? — N’aie pas ...