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L'île sauvage
Datte: 26/02/2024, Catégories: f, ff, fbi, fplusag, frousses, bain, amour, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme ffontaine, Oral nopéné, init, aventure, Auteur: Juliette G, Source: Revebebe
... ce fabuleux moment de baignade dans la caverne des quarante voleurs. Aylin, perdue dans ses pensées, tressaillit quand elle sentit son téton pincé. — Tu me regardes très drôle Aylin. Vanna prononçait son nom sans inclure le « N » de fin. Ayli. — Je regardai comme tu es belle. Tu as connu tes parents, Vanna ? La rouquine regretta aussitôt sa question. Elle était partie toute seule. Sa main enleva les doigts menus et chauds de sa poitrine. — Oui connus. De bons parents. C’est devenu dur ton bout quand j’ai touché. — Oui… Tu as faim ? — T’es énervée, Aylin ? — Non Vanna non. On va se lever… Encore, Vanna pinça un bourgeon. L’autre mamelon de la voleuse. — Montre-moi Aylin. — Que je te montre quoi ? — Toi. Énervée. Tu aimes bien être énervée. Je veux voir Aylin énervée moi. La rouquine soupira et s’affola en pensées diverses et contrariées. — Ce n’est pas comme ça que… Non Vanna, je ne te montre pas. — Pourquoi ? Je veux moi ! — Tu n’es jamais énervée toi ? En ce moment, tu l’es ? — Non jamais. Non pas là. — Alors je ne peux pas te montrer. Enlève tes doigts ! — Il est très dur là. Tu es énervée là. Aylin sentit une nouvelle fois son visage s’enflammer. — Oui un peu… Alors arrête et on se lève. C’est un ordre Vanna ! — Un ordre ? Aylin soupira encore et repoussa doucement la petite main. — Oui. Tu fais ce que je dis. — Je fais toujours. — Oui. C’est bien. Tu dois toujours faire ce que je dis. Allez, viens, j’ai faim… — ...
... Oui. L’Irlandaise était restée nue, et avait souri en constatant que Vanna l’avait imitée. Elles avaient déjeuné en silence de viande de porc sauvage, accompagnée de petites carottes. Viande et légumes grillés au feu. Aylin avait tant de questions en tête. Depuis quand Vanna était-elle sur cette île ? Comment avait-elle survécu avec un simple épieu de bois ? Tant de questions ! — Aylin ? — Oui ? — Je vais saigner du ventre bientôt. Aujourd’hui. Tu saignes aussi toi ? — Putain de Dieu… — Cent-soixante-quatre jours sur cette île… Bordel… — Tu dis quoi, Aylin ? — Je comptais le temps que j’ai passé sur l’île. Vanna avait hoché la tête en croquant dans sa pomme séchée et Aylin attisa les braises du feu de la nuit. — J’avais des petits quand je suis arrivée ici. Plus petits quoi. Toi, ils sont très gros. Ils m’énervent des fois quand je te regarde. Vanna avait désigné les seins nus de l’Irlandaise de son index tendu. — Je saignais juste du ventre. J’étais petite fille. J’étais seule… Ça venait enfin. Depuis peu, mais ça venait. Quand Vanna lâchait une information sur elle-même, l’Irlandaise la laissait dire sans relever. Vanna avait connu ses parents. Des gens comme elle. Des mulâtres. Vanna était heureuse. Puis des prêtres français étaient arrivés. Ils l’avaient ensuite emmenée avec eux, avec l’accord des parents. Une école et d’autres gosses. La rouquine avait tout le temps du monde pour en apprendre plus. Là, Aylin tombait des nues. Une gamine sur une ...