Traductrice
Datte: 14/02/2024,
Catégories:
fh,
hplusag,
hotel,
fdomine,
Oral
préservati,
piquepince,
confession,
Auteur: Un, deux, trois, Source: Revebebe
... vous écoutiez leur conversation et, si cela a trait aux négociations, que vous me le disiez.
— Un rôle d’espionne.Je dis en riant.
— Un peu.
— Je serai dans la pièce à côté ?
— Non, car avec eux cela peut se passer n’importe où. Vous seriez présente avec moi, mais sans qu’ils sachent que vous comprenez. Je vous présenterais comme ma secrétaire… Non, impossible, que je suis bête, ils ont vu son visage la fois où on a fait une vidéo-réunion… Comme épouse, oui ce serait plausible. Cela ne vous dérangerait pas ? Antoine, tu n’as rien contre ?
— Moi, non, mais la différence d’âge ?
— Au contraire, pour eux avoir une épouse si jeune me conforterait dans un rôle de patron dynamique. Ambre, qu’en pensez-vous ?
— Cela pourrait être amusant !
****
Le train, puis dépose des bagages à l’hôtel. Je découvre que Damien a réservé une chambre pour Monsieur, Madame, mais il me rassure :
— Avec eux il faut être prudent. Ils sont capables de vérifier. Mais j’ai réservé une autre chambre à votre nom.
Il est gêné mais ose tout de même me demander :
— Cela vous dérangerait si vous détachiez un ou deux boutons de votre robe. Je sais que j’abuse, mais cela pourrait les troubler suffisamment pour que votre présence soit naturelle.
Je me suis amusée comme une folle.
Ah, les regards alors que Damien me présente :Emma, mon épouse. Cela ne vous dérange pas si elle reste avec nous ?
Ah, les échanges entre eux croyant que je ne comprenais pas !Il ne doit pas s’ennuyer. Je ...
... passe les remarques plus salaces.
Mais aussi quel plaisir de pouvoir transmettre à Damien leurs échanges pendant la négociation et lui permettre de « s’adapter » à leur limite de prix acceptable.
****
Train du retour chez nous. Mission accomplie et nuit de sommeil réparatrice de cette tension pendant la négociation, mais aussi pendant le repas d’affaires. Faire la « cruche » qui ne comprend rien, ne parle pas anglais, juste « potiche faire-valoir », est épuisant.
— Chère Ambre. Je voulais vous remercier de votre aide si précieuse. J’ai trouvé cette petite chose.Il me tend une petite boîte sans emballage. Étant donné l’heure tardive je n’ai trouvé qu’une boutique ouverte, ce qui explique la particularité de ce cadeau et sa présentation sans fioriture.
— Merci, mais il ne fallait pas.Je souris et vais soulever le couvercle, mais il pose sa main sur la mienne et reprend :
— Permettez-moi d’insister avant que vous découvriez ce que contient la boîte. La boutique était particulière. D’un autre côté, ce bijou n’est que le complément de votre beauté.
Je m’étonne de cette remarque. Il est vrai qu’elle est un peu dans la continuité de sa demande, déjà un peu limite, pour que je dégrafe deux boutons et attire ainsi les regards des négociateurs. Jusqu’à aujourd’hui, Damien a toujours été très « classe » avec moi, parfait gentleman qui faisait sourire Antoine de cette politesse un peu dépassée.
« Complément de ma beauté », cela paraît anodin mais il y a cette tension et ...