La finisseuse
Datte: 14/02/2024,
Catégories:
fh,
asie,
médical,
prost,
amour,
massage,
caresses,
Oral
pénétratio,
confession,
policier,
rencontre,
Auteur: Olaf, Source: Revebebe
... lorsque vous avez joué avec son sexe, comme le décrit l’infirmière de garde ?
— Je l’ai pris entre mes mains comme je l’avais entre mes mains lors de notre première rencontre.
— Ah, oui, j’oubliais, vous êtes finisseuse professionnelle. Continuez !
— Malgré tout ce qu’il éprouvait, les douleurs, la vie qui quittait son corps, la peur de la mort qui envahissait son âme, il m’a offert un geste d’amour, un infime frémissement de son sexe. Et même si cela doit aggraver mon sort, en hommage pour lui et pour l’amour que nous avons partagé, je veux dire ce que j’ai ressenti, ce qu’il m’a offert en cadeau d’adieu.
— Épargnez-moi le sordide, je vous prie.
— Juste avant de jouir quelques mecs arrivent à s’abandonner au plaisir qui les submerge. Pour une femme attentive, c’est une sensation très particulière, très troublante aussi, tant la plupart des hommes restent dans le contrôle et cherchent à augmenter leur plaisir par des contractions musculaires ou autres artifices de ce genre. Bastien était un homme qui s’abandonnait. À chaque fois que je lui donnais du plaisir. Cela se manifestait par des frissons, des vagues de chaleur qui parcouraient sa peau, une qualité de respiration particulière, une intensité de spasmes et finalement un déversement de sperme complètement différent de ce qu’éjaculent les autres hommes. L’orgasme dans l’abandon est incomparable avec un autre, et inoubliable lorsqu’on l’a partagé une fois dans sa vie.
— Admettons que vos compétences professionnelles ...
... vous permettent de manipuler les attributs virils avec virtuosité et que vous en éprouviez de voluptueuses sensations. Grand bien vous fasse ! Mais quel rapport avec ce qui s’est passé jeudi dernier ? Le monsieur était en coma profond, dépassé selon vous. À ce stade, aucune éjaculation n’est possible, ni même aucune érection.
— Il n’avait pas besoin de bander pour me faire ressentir que mes caresses lui faisaient du bien. En vérité, elles le rassuraient, contrairement aux manipulations des soignantes qui puaient la mort.
— Et qu’avez-vous conclu de cetabandon ?
— Je n’ai rien conclu. En s’abandonnant, il acceptait de quitter ce monde, heureux que ce soit entre mes bras aimants.
— Vous n’êtes pas médecin. Comment savez-vous qu’il était mort ? Les tracés des instruments de mesure disent toute autre chose. Ils ont continué à enregistrer des battements de cœur et des respirations pendant plus de dix minutes après la secousse génitale que vous mentionnez comme preuve. Il était donc en réalité médicalement vivant lorsque vous avez débranché les instruments et les appareils.
— Le détachement qui suit la mort est infiniment plus complexe que ce que veulent bien croire les médecins. Ils prononcent la mort beaucoup plus rapidement lorsqu’ils veulent prélever des organes que lorsqu’ils acceptent enfin de cesser de torturer un comateux.
— Ce n’est pas le sujet de cet interrogatoire !
— Au contraire, Madame la juge, au contraire. Il faut un amour immense et un profond respect pour ...