1. La finisseuse


    Datte: 14/02/2024, Catégories: fh, asie, médical, prost, amour, massage, caresses, Oral pénétratio, confession, policier, rencontre, Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... interdites qui donnent envie de s’offrir encore plus intensément, intégralement, d’abolir toute limite, toute pudeur, de tout mettre à nu, jusqu’aux plus secrets de mes secrets de femme. À ce stade de dégustation de son sexe et de sa semence, c’était du cannibalisme. Et ça, Madame la Juge, je vous l’accorde, c’est répréhensible. Tout le reste, tous ces trucs qui remplissent votre dossier, c’est du pipeau, sans rapport avec nos rapports, nos transports, nos orgasmes, nos hurlements d’amour, notre bestialité copulatrice. Sans commune mesure avec ce qui a fini par devenir évident et qui nous a submergés : l’immense, l’incroyable, l’indescriptible force de ce qui nous unissait. Et si une chose doit décrire ce qui s’est passé entre nous au cours de ces trois jours et deux nuits, c’est que nous nous sommes aimésà l’amour et à la mort. Croyez-le ou non. D’ailleurs, au point où j’en suis, je m’en fous. Mais j’ai aimé cet homme comme aucun autre avant, et plus jamais aucun autre après. J’ai été au bout du chemin avec ce mec, je lui ai tout donné et il a tout pris de moi. Mon âme a coulé dans ses veines dès la première fois qu’il m’a pénétrée et où il s’est répandu en moi. Son âme a coulé dans mes veines lorsque je lui ai fait avouer à quel point aucune autre que moi ne l’avait fait vivre et jouir aussi intensément avant moi. Il souriait et il était si beau en disant cela.
    — Je crois pouvoir comprendre.
    — Permettez-moi d’en douter, sauf votre respect !
    — Vous pourriez être surprise ...
    ... ! Je ne saisis toutefois pas bien comment vous envisagiez l’avenir ? Vous veniez d’abandonner votre poste de travail sur un coup de cœur. Vous étiez donc de fait au chômage, sans revenus et alliez sans doute subir des poursuites de la part de votre employeur.
    — Croyez-vous que dans l’état dans lequel nous étions cela avait la moindre importance ?
    — Saviez-vous à ce moment qu’il était marié ?
    — C’était dans son dossier à la banque.
    — Donc vous saviez tous les deux que cette idylle ne durerait pas.
    — Où voulez-vous en venir ?
    — Parfois, lorsqu’on a l’impression d’être allé au bout de ses forces, au bout du plaisir ou de la douleur, lorsqu’on s’est donné corps et âme à quelqu’un ou quelque chose, le reste perd tout son sens. L’idée de devoir se contenter du médiocre devient soudain insupportable, un atterrissage en douceur inenvisageable.
    — Vous réécrivez Roméo et Juliette, Madame la Juge. À moins que vous envisagiez son accident comme un suicide.
    — C’est ce qu’évoque le rapport de police. Avouez qu’il avait de quoi être perturbé. Le retour dans son foyer ne s’est peut-être pas passé aussi harmonieusement que vos ébats les jours précédents. Et il ne supportait peut-être pas l’idée de vous savoir masturber des clients dans un salon de massage thaï.
    — L’idée d’un suicide ne nous a jamais effleurés. Mais je vous rejoins sur un point, c’est la sensation qui s’empare d’un plongeur en apnée lorsqu’il dépasse certaines limites physiologiques. Ou peut-être d’une religieuse en ...
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