La finisseuse
Datte: 14/02/2024,
Catégories:
fh,
asie,
médical,
prost,
amour,
massage,
caresses,
Oral
pénétratio,
confession,
policier,
rencontre,
Auteur: Olaf, Source: Revebebe
... extase mystique. Ou encore du héros de guerre montant à l’assaut. Éprouver une telle intensité de plaisir, jouir de plus en plus fort à chaque orgasme, s’apparente sans doute à une forme d’apnée. Et à un moment donné, le corps doit sécréter des trucs qui lèvent les barrières protectrices. Mais il n’y a pas d’autre intention que de s’offrir encore plus intensément à l’autre. La mort est alors envisageable. Mais elle n’est pas désirée. À moins que vous considériez comme unsuicide le choix de l’apnéiste de rester au fond de l’océan, le choix du mystique de vivre et de jeûner dans le désert, le choix de Bastien de me faire l’amour encore et encore, malgré les battements de plus en plus désordonnés de son cœur ?
— Que savez-vous de sa mort ?
— Rien d’autre que l’image des débris de sa moto.
— Quand avez-vous été prévenue.
— N’étant ni sa légitime, ni même connue de ses proches, je n’ai appris qu’une semaine plus tard qu’il était dans le coma à l’hôpital.
— En reprenant ce que vous avez dit de votre périple érotique, vous n’étiez donc plus avec lui. Vous étiez en plein sevrage amoureux. Vous affrontiezle médiocre. Que s’était-il passé ?
—One day up near Salinas, Lord, I let him slip away/ He’s lookin’ for that home, and I hope he finds it / But, I’d trade all of my tomorrows, for one single yesterday / To be holdin’ Bobby’s body next to mine1.
— Et avec une complicité qu’il s’agira encore de préciser, vous êtes allée à l’hôpital pour serrer une fois encore le corps de ...
... Bastien / Bobby entre vos bras. Saviez-vous à ce moment ce que vous alliez faire ?
— Non.
— Expliquez-moi.
— Comme le jour du massage, j’ai posé mes mains sur son corps. Il était tiède, mais je sentais la vie sous mes doigts. Je sentais battre son cœur. Il a même réagi lorsque je lui ai parlé.
— Comment pouvez-vous prétendre cela. Il était dans un coma profond. On ne peut espérer aucune réponse à ce stade.
— Médicalement, c’est peut-être correct. Mais vous ne pouvez nier que la médecine est incapable de comprendre ce que ressent une femme amoureuse de ce qui se passe dans le corps de son homme.
— Vous prétendez donc savoir mieux que les médecins ce qui était bon pour un homme avec lequel vous n’aviez finalement passé que quelques jours, au contraire de sa femme qui avait vécu plus de dix ans avec lui. L’amour et le sexe au-dessus de la science, c’est bien ça ?
— Quand j’ai posé mes mains sur lui, j’ai ressenti à quel point Bastien avait froid, mais aussi peur. Seul un mince fil d’énergie le maintenait encore en vie. La machine qui le faisait respirer artificiellement le terrorisait. Il sentait ses forces le quitter. Je me suis allongée nue sur lui, pour le réchauffer et lui donner tout l’amour et les forces que j’avais. Il s’est apaisé, a respiré plus régulièrement.
— Il allait donc mieux. Une toute petite chance de survie se présentait.
— Non, entre mes bras, sous mes caresses, il a cessé de résister.
— Alors justement, parlez-moi de ces caresses. Était-il encore vivant ...