Tonton Cristobal
Datte: 09/02/2024,
Catégories:
fh,
ffh,
fffh,
fplusag,
couleurs,
frousses,
rousseurs,
voisins,
poilu(e)s,
fépilée,
coiffure,
magasin,
noculotte,
strip,
caresses,
entreseins,
Oral
69,
préservati,
pénétratio,
fsodo,
Humour
fantastiqu,
Auteur: Radagast, Source: Revebebe
... retours.
Mais les emmerdes me rattrapent. Je reçois un courrier de la Direction générale des Finances publiques, ministère de l’Action et des Comptes publics.
Que de politesse pour m’annoncer une mauvaise nouvelle ! J’en avertis aussitôt Agathe, qui se ramène aussi sec.
— Un ami qui travaille aux impôts m’en a avertie. Madame Suresne est une teigneuse du genre Pitbull quand elle travaille sur un dossier, mais elle a des soucis actuellement. Elle est en instance de divorce, son mari, qui est inspecteur général des finances lui fait des infidélités avec une secrétaire de vingt-deux ans, aux yeux de biche et chemisier bien garni.
— Ça veut dire quoi, toute cette histoire ?
— Qu’elle est beaucoup plus féroce enversun chef d’entreprise, elle se venge des hommes.
— Eh merde !
— Mais, j’ai mis mon détective privé dessus, peut-être pourrait-il récupérer quelques photos compromettantes de son mari que nous pourrions échanger contre un peu de clémence de sa part… au fait, ce contrôle fait suite à une lettre anonyme.
— Anonyme… ne cherche pas loin, mon cousin est jaloux comme un pied et ne peux pas me sentir depuis que nous sommes bébés !
— Jaloux comme un pied ?
— Oui, un pied jaloux !
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Madame Suresne est une femme d’une quarantaine d’années, d’environ un mètre soixante, une poitrine qui ne passe pas inaperçue, des hanches larges et le postérieur rebondit. Madame la contrôleuse n’est pas grosse, mais bien en chair. Il se dégage de sa silhouette une sensualité ...
... certaine. Les cheveux bruns mi-longs, les lèvres larges et pleines, les pommettes hautes, un nez busqué et une belle peau couleur café. Madame Suresne est une jolie femme, bien que contrôleuse des impôts.
J’apprends par hasard qu’elle se prénomme Mélissa et ce qui me fait penser illico à la chanson éponyme de Julien Clerc.
À part que le regard de madame Suresne ne m’incite guère à chanter. Yeux légèrement bridés, regard sombre, paupières gonflées et yeux rougis d’une femme qui, soit a peu dormi, soit beaucoup pleuré, voire même les deux.
Par contre, elle entame son contrôle bille en tête et recherche illico l’origine de mes fonds. Triste, mais professionnelle. Elle investit mon bureau situé à quelques pas de chez moi, un local que je loue, pour faire plus sérieux que ma salle à manger pour traiter des dossiers de prêts. Dans la salle à manger, ça faisait un peu Don Corléone.
Je tente de noyer le poisson pendant deux jours, mais je vois bien qu’elle soupçonne des choses louches. Je ne peux lui expliquer que mes fonds viennent de boîtes de petit-déjeuner, elle va croire que je me fous de sa tronche.
J’ai un entretien secret avec Agathe qui me montre des photos d’un type bedonnant en compagnie d’une jeune blonde élancée. Ils ne font pas que relire le code des impôts.
— Philippe, il va falloir donner de ta personne. Je vais montrer ces photos à ta contrôleuse, lui dire que c’est cadeau, son mari et elle sont en instance de divorce et ces photos feront bon effet ...