Élodie
Datte: 31/01/2024,
Catégories:
f,
ff,
groscul,
fépilée,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
Masturbation
intermast,
Oral
fdanus,
journal,
lesbos,
Auteur: Maudmoder, Source: Revebebe
... réglé le réveil pour un retour au travail qui ne m’enchantait pas vraiment, Anna avait encore une semaine de vacances.
Je me réveillai juste à temps pour court-circuiter l’épouvantable sonnerie du portable. D’ailleurs, je n’en avais trouvé aucune qui me convienne. J’avais passé une nuit sans rêve ou plutôt sans souvenir de rêve. Il faisait gris et presque frais et j’avais laissé la fenêtre ouverte. Je pensai à la masse de mails du lundi matin à trier. Je me déguisai en directrice bien comme il faut, tailleur beige et petit haut blanc, dessous sobres blancs et bas nude. Je trouvai que la jupe avait un peu rétréci, elle me serrait un peu et on pouvait deviner la marque des jarretelles. Il était trop tard pour changer de tenue et, de toute façon, sous le bureau ce n’était pas gênant. Si j’avais été honnête, j’aurais pu m’avouer que ce n’était pas forcément la jupe qui avait rétréci et que cela ne me déplaisait pas que l’on puisse déceler la présence du porte-jarretelles.
Petite tristesse à l’arrivée à mon étage en passant devant le bureau vide d’Anna. Il allait bien falloir que je m’y fasse. Les mails défilaient inintéressants et le plus souvent inutiles. Évidemment, Alban m’avait proposé un café vers dix heures. Je sentais venir l’organisation du voyage en Italie. Je pensai méchamment qu’au moins avec lui je ne risquerais pas grand-chose, mais n’était-ce pas un regret ? Je m’étais trompé, aucune allusion ni à Florence ni à Venise, uniquement des histoires de dossiers ...
... mal faits ou mal compris.
La journée était passée sans que je ne m’en aperçoive. En rentrant, je passai faire quelques courses et montai chez moi avec la ferme intention de retrouver la morte au gros cul de la conche. Il refaisait chaud, les nuages s’étaient dissipés, et je me débarrassai du superflu, c’est-à-dire de tout. En me regardant dans le miroir, je ne me trouvais pas si mal que ça. Le petit cordon bleu qui se balançait entre mes cuisses m’énervait. Pourquoi les fabricants mettaient-ils des cordons aussi longs ? Je ne pensais pas qu’il y avait beaucoup de vagins de vingt centimètres !
La terrasse était encore au soleil. Je restai un moment accoudée au garde-corps, nue. Y avait-il un voyeur sur l’autre rive ? Ou pourquoi pas une ? Je me replongeai dans le roman. L’un des techniciens de l’identité judiciaire l’avait reconnue, une responsable de l’agence immobilière de Vaux-sur-Mer.
Paula avait vraiment du talent, l’histoire se déroulait, fluide et prenante, voire même obsédante et addictive. Comme la veille, je regagnai mon lit après avoir grignoté je ne sais plus quoi. J’avais complètement intégré l’équipe chargée de l’enquête et je voulais aller au bout et découvrir qui était le tueur. Juste avant le dénouement, il y avait une superbe scène d’amour entre deux gendarmes. Deux pages décrivaient ce moment intense. Lorsque j’arrivai à la fin, je repris le passage ligne par ligne. Je me laissai aller à reproduire le plaisir des personnages. Les jambes écartées au ...