1. Élodie


    Datte: 31/01/2024, Catégories: f, ff, groscul, fépilée, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, Masturbation intermast, Oral fdanus, journal, lesbos, Auteur: Maudmoder, Source: Revebebe

    ... et encore moins sur ses romans.
    
    Il ne lâcha pas le morceau.
    
    — Je vous demande simplement si vous voulez que vous me disiez vos impressions quand vous aurez terminé votre lecture.
    — OK, mais ne vous attendez pas à une analyse pointue de la psychologie profonde des personnages.
    
    Le train entrait en gare, j’avais toujours le livre à la main. Je le lui tendis, il nota un numéro sur la troisième de couverture. Il avait vu l’écriture de Paula sur la page de garde et il avait eu l’élégance de la passer très vite. Sans à-coup le train s’immobilisa. Julien me proposa de porter mon sac et je lui fis remarquer que je pouvais encore me débrouiller toute seule. Nous avons attendu que la masse des voyageurs descende dans l’inutile bousculade habituelle. Nous avons marché côte à côte jusqu’au début du quai. Une femme tout en rouge faisait des grands signes de la main.
    
    — C’est ma mère ! L’amoureuse de Stendhal
    
    Julien fit les présentations comme s’il était dans un salon. Élodie était une brune, probablement de mon âge. Des cheveux foncés presque noirs qui tombaient sur les épaules, des yeux marron, des lèvres bien dessinées par un rouge un peu agressif. Un peu plus petite que moi, potelée. Ses formes moulées dans une robe rouge très ajustée. Une poitrine plutôt généreuse, un bourrelet bien marqué sur le ventre et des hanches fortes avec une très belle culotte de cheval. Je souriais en pensant qu’elle devait faire exactement la même inspection. Elle me proposa de me ...
    ... raccompagner. Je la remerciai, mais déclinai l’invitation.
    
    Le taxi me déposa chez moi sans encombre. En arrivant, je jetai mon sac par terre, ouvris la fenêtre de la terrasse et me répandis littéralement sur le transat. Il faisait beau et c’était calme. J’avais dû m’endormir et j’avais été réveillée par une petite fraîcheur au coucher du soleil. J’étais tout engourdie et à moitié étourdie.
    
    Je décongelai rapidement une part de lasagnes, les fruits de mer du déjeuner étaient déjà loin. La douche fut rapide. En ouvrant le vanity, je retrouvai le plug que je posais sur le bord de la baignoire n’ayant pas encore décidé si je m’en servirais ou pas. En fait, j’avais hâte de retrouver le sadique qui trucidait gentiment les femmes, pas forcément jeunes, dans la conche. J’étais vraiment rentrée dans le roman. Julien avait raison de se lancer dans cette étude, cela pouvait être passionnant.
    
    J’adorais ce moment où je me glissais dans les draps frais. La chair de poule, les tétons qui se dressent, de vrais instants de sensualité. Je repris ma lecture au moment de la découverte du cinquième corps. Je parcourais les lignes dans lesquelles chaque mot était important et suscitait des images. Et, brusquement, je visualisai le corps sur le sable. La description devenait troublante, l’image de la mère de Julien s’imposait.
    
    La morte de la conche était habillée d’une robe rouge que la gendarme sur les lieux qualifiait de mauvais goût, car trop moulante. C’était une brune avec des cheveux mi-longs. ...
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