Mourir d’aimer ou presque (2)
Datte: 30/01/2024,
Catégories:
fh,
fplusag,
jeunes,
profélève,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
caresses,
init,
amouroman,
prof,
Auteur: Geg Folie, Source: Revebebe
... puis :
— Mais je n’ai pas envie de finir comme Madame de Rénal. Tu as réponse à tout ! Pour une fois, au moins, tu sembles sûr de toi.
Suit un moment délicieux de silence, dans la douceur de cette étreinte qui se poursuit.
— Je peux te poser une question ?
— Toutes celles que tu veux !
— Imagine, j’ai bien dit imagine ! Imagine que je réponde favorablement à tes avances, réfléchis, ça nous conduirait où ? Moi, vers une situation que je n’ose même pas imaginer… Et toi ? À part inscrire mon nom sur la liste de tes conquêtes ? Plus tard, tu te dirais que ça n’avait aucun intérêt, crois-moi, il faut apprendre à lutter contre nos pulsions.
Là, elle va trop loin ! Je me surprends à entendre une voix ferme et assurée lui répondre :
— Mais tu me prends pour qui ? Je ne suis ni un gigolo ni un séducteur, d’ailleurs je n’en ai pas les moyens. Ce n’est pas une histoire de sexe, je n’ai aucune intention de dresser un tableau de chasse ! Je suis amoureux, c’est tout. J’ai envie de vivre une histoire d’amour, une vraie, une belle ! Et si tu me laisses un peu d’espoir, je peux t’attendre des années ; sinon, jette-moi tout de suite !
— Tu es complètement fou !
— Oui, fou de toi !
Nouveau silence, nouvelle étreinte, nouvelles caresses et quelques baisers toujours assez chastes ! Que le temps s’arrête ici, là, maintenant ! Et il s’arrête un long moment. Je susurre :
— Dis-moi ce qui te passe par la tête !
Nouvelle pause, puis la bande se déroule à nouveau :
— ...
... Je ne sais plus du tout où j’en suis ! Oui, tu m’attires, tu me plais, je suis bien avec toi. Ça ne peut pas être de l’amour, enfin, je ne crois pas. En même temps, une petite voix me dit que je ferais une grosse bêtise. Je trahirais le serment que j’ai fait à la mairie quand j’ai épousé mon mari, j’aurais l’impression de renier mon éducation, de ne plus pouvoir me regarder dans la glace !
Le silence qui suit me ramène à une réflexion que j’ai souvent : encore une victime de son éducation chrétienne ! C’est sûrement foutu ! Je ne sais plus que penser, mais il faut rompre le silence :
— Et… maintenant ? Si tu as fait ton choix, dis-le-moi tout de suite ! J’ai besoin de savoir…
— Et moi, de temps pour réfléchir, tu comprends ?
— Tout le temps que tu voudras !
Elle se précipite sur ma bouche, me dévore, me fait perdre tous mes moyens. J’ai envie d’aller plus loin lorsque j’entends :
— Mon chéri, excuse-moi, je suis très en retard, il faut que j’aille chercher ma fille à la danse !
Oui, je sais, et je hais la danse et les petits rats. Je me lève, ce qui fait tomber le mouchoir à terre. Je me précipite pour le ramasser et le lui tendre. Elle me regarde et se met à rire :
— Tu ne peux pas rentrer comme ça, tes larmes se sont mélangées à mon rimmel et tu es tout maquillé, mais très mal… Viens, que j’arrange ça !
Elle mouille le mouchoir sur sa langue, me le passe doucement sur le visage, puis me le tend :
— Emporte-le, tu auras toujours un peu de moi avec ...