1. Mourir d’aimer ou presque (2)


    Datte: 30/01/2024, Catégories: fh, fplusag, jeunes, profélève, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme caresses, init, amouroman, prof, Auteur: Geg Folie, Source: Revebebe

    Résumé de l’épisode précédent :
    
    Déjà trois semaines que je suis entré dans le cocon de la femme de mes rêves. Mais j’ai à peine dix-huit ans, elle en a trente-quatre, vais-je réussir à m’en approcher davantage, à l’intéresser vraiment, jusqu’à… ? Je n’ose y croire, mais la peur n’évite pas… l’audace.
    
    C’est long huit jours ! Espoir ou désespoir ? Victoire ou Bérézina ? Pourquoi faut-il vouloir toujours vieillir plus vite ?
    
    14 mai : jeudi 14 h 30, c’est déjà presque un rituel. La porte s’ouvre sur un éclair de bonheur : elle porte le même tailleur qu’au gala de danse ! Petite déception cependant : j’attendais un petit baiser, je n’ai droit qu’à sa main, et elle me vouvoie. La suivant jusqu’au salon, me revient une pensée désagréable qui me traverse parfois : j’ai l’impression qu’elle souffle le chaud et le froid. Femme hésitante, allumeuse ? Pensée fugitive ! Elle me montre le canapé et s’installe directement à côté de moi. Je remarque qu’il n’y a sur la table que la fiche « priorités » et un stylo.
    
    — Alors Gérard, avez-vous bien travaillé ?
    — Travaillé, oui ; bien ? je ne sais pas !
    — Toujours peu sûr de vous, à ce que je vois ; sur ce point, vous n’avancez pas beaucoup.
    
    Mince, je suis déstabilisé, moi qui m’étais promis… Le jeu des questions-réponses recommence. Elle détaille un point, elle fournit des explications complémentaires, mais je ne suis pas là : je découvre qu’elle ne porte pas de corsage sous son spencer, et guette le moindre de ses mouvements ...
    ... pour essayer de savoir. J’aurais dû m’en douter : toujours la même harmonie des sous-vêtements… Je suis brutalement sorti de mes investigations par une voix forte et autoritaire :
    
    — Mais enfin, Gérard, vous m’écoutez ? Répétez-moi ce que je viens de dire !
    
    En une fraction de seconde, je redeviens un tout petit garçon, terrorisé par l’autorité. Les nerfs à fleur de peau, sans doute épuisé par les révisions et de longues insomnies, je ne peux plus me contrôler, et je fonds en larmes. J’imagine aujourd’hui le spectacle que je lui ai offert à cet instant : un grand dadais de 1,81 m et de près de dix-huit ans qui chiale comme un gosse de l’école primaire. Je dois avoir l’air ridicule, minable, ce qui n’est pas pour calmer mes sanglots et mes spasmes. C’est foutu. Mais la réaction n’est pas celle que j’attendais. Très vite, elle se lève, sort un mouchoir de sa poche, se met à genou sur le canapé, entoure mon visage de ses bras, et essuie doucement mes larmes.
    
    — Pardon, pardon Gérard, je n’ai pas voulu te blesser ! Dis-moi que tu me pardonnes. Ce n’est pas grave, on va parler, s’expliquer, oublier ce malentendu.
    
    Pendant qu’elle parle, elle me caresse doucement les tempes, dépose de petits baisers sur mon front, mon nez, près de mes lèvres.
    
    — Mon petit Gérard, calme-toi pour qu’on puisse parler. Je ne supporte pas de te voir pleurer, concentre-toi sur ta respiration, inspire profondément, puis relâche tout doucement.
    
    Elle est tout contre moi, le front contre ma tempe, ...
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