Mourir d’aimer ou presque (2)
Datte: 30/01/2024,
Catégories:
fh,
fplusag,
jeunes,
profélève,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
caresses,
init,
amouroman,
prof,
Auteur: Geg Folie, Source: Revebebe
... toi.
Riant à mon tour, je lui dis :
— Tu devrais aussi te remaquiller avant de sortir !
J’ai droit à une nouvelle étreinte et à un nouveau baiser furtif sur le pas de la porte. Sans doute pour gagner quelques minutes je dis :
— Tu ne m’as pas dit ce que je dois travailler pour la prochaine fois.
— Grand Bêta ! Réfléchis, tu vas trouver la réponse tout seul !
Et la porte se referme. Quel imbécile, j’ai encore dit une grosse bêtise ! Bien sûr, je sais à quoi je vais réfléchir. Elle ne m’a pas jeté, elle veut du temps, c’est peut-être pas foutu ! Cependant, une nouvelle angoisse m’envahit : je n’ai aucune expérience, si ça arrive, comment vais-je m’y prendre ? Une moitié de nuit à confier mes pensées à mon journal, mon seul ami véritable. Encore une semaine de stress en perspective ! Je trouve que c’est long, heureusement détourné de mon obsession par la préparation du Bac de français.
Jeudi 21 :
Je n’ai honnêtement aucune idée de ce qui s’est passé ne retrouvant aucune trace dans mon journal. Comment est-ce possible ? Sans doute la preuve de l’ampleur de mes tourments !
Jeudi 28 :
Je termine la matinée par un cours avec ma Louise, toujours la mine sévère, voire austère. J’espère un regard, un geste, une remarque, bref un signe. Mais rien ne la trahit. Mes copains de classe ne peuvent pas imaginer quelle autre femme elle peut être ! Beaucoup la considèrent comme « une peau-de-vache », ils sont sans doute plus influencés par son aspect sévère que ses ...
... réelles qualités de prof. Lorsque je le peux, je m’installe au fond de la salle, à l’une des tables qui bordent l’allée. Je tarde un peu à ranger mes affaires pour sortir le dernier ; avec un peu de chance, elle va me frôler et m’inonder fugitivement de son parfum. Ce jeudi-là, j’en ai un peu plus. En passant, elle me murmure « à tout à l’heure » et sort. Je n’ai même pas le temps de répondre !
14 h 30 :
Comme chaque semaine, j’ai essayé de deviner la tenue dans laquelle elle va m’accueillir, petit jeu pour lequel j’ai fixé les règles : si je trouve, c’est un signe et j’ai gagné… le droit d’aller plus loin. Je passe en revue toutes celles que je connais, écartant celles qu’elle porte en classe. Mais au fait, à part le petit tailleur « prune », je n’ai jamais vu deux fois la même. Oui, c’est ça, un nouveau vêtement. La porte s’ouvre : « gagné ! » Corsage carmin assez serré et jupe noire ajustée. La porte fermée derrière nous, je vois que je suis attendu si j’en juge par son étreinte. Elle me prend la main pour me conduire au salon, me fait signe de m’installer.
— J’ai préparé du café, ça te dit ?
— Avec plaisir !
Courte absence, puis retour avec le plateau qui comporte un service à café en porcelaine décorée de fines fleurs. Pendant qu’elle installe le tout, j’ai le temps de détailler : le corsage est magnifique, mais elle n’a pas jugé utile d’attacher tous les boutons, et bien sûr me révèle le raffinement qu’elle met dans le choix de ses dessous, rouge et noir. ...