Mourir d’aimer ou presque (2)
Datte: 30/01/2024,
Catégories:
fh,
fplusag,
jeunes,
profélève,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
caresses,
init,
amouroman,
prof,
Auteur: Geg Folie, Source: Revebebe
... et me demande de suivre sa propre respiration. Mon bras droit se tétanise, je l’extrais doucement pour le mettre sur son dos. Plus rien ne nous sépare : ma joue droite s’est posée sur son épaule, et elle dicte le rythme de nos respirations, tout en gardant ma main libre dans les siennes. Elle a la tendresse d’une mère consolant son enfant, mais je ne la perçois pas comme telle. Je voudrais que ce moment dure une éternité, mais elle sent bien que je suis enfin calmé.
— Ça va mieux ?
— Oui, madame, excusez-moi !
— Écoute-moi… ! D’abord, j’aimerais que tu arrêtes de m’appeler madame, et que tu me tutoies, j’aurais l’impression d’être moins vieille, d’accord ?
— Oui, je vais essayer, pour moi, vous… enfin, tu… n’es pas vieille !
— C’est bien, tu vois que tu progresses, mais on est bien d’accord, uniquement ici, quand nous sommes tous les deux. Tu l’as compris : j’aime bien ta présence, nous ne sommes plus une prof et son élève, plutôt des amis, et j’espère que nous continuerons… Maintenant, si tu le veux, si tu le peux, j’aimerais savoir ce qui s’est passé pour que tu te mettes dans un tel état.
Là, ça va être dur, même si j’ai déjà répété cette scène des dizaines de fois. C’est difficile de se lancer, et elle le voit.
— Prends ton temps, si tu ne peux pas aujourd’hui, ce sera la prochaine fois ! Mais quand tu me parleras, exprime toutes tes pensées, le plus sincèrement et le plus précisément possible, j’en ai besoin pour comprendre.
Je commence par quelques ...
... balbutiements, totalement inaudibles.
— Parle, mon Gérard, dévoile-moi tes jardins secrets, pour que je trouve les clefs et que je puisse t’aider !
Nous sommes toujours enlacés et je sens la pointe de ses ongles caressant mon cou, remontant derrière mon oreille, redescendant sur mon buste… Je suis bien, et je me lance.
— C’est vrai, je ne vous… enfin… je ne t’écoutais pas. Je n’étais pas concentré parce que depuis plusieurs semaines j’ai envie de vous dire… pardon… de te dire quelque chose !
Et je me tais.
— Sois sans crainte, dis-moi !
— Eh bien voilà… je… je vous aime !
Ouf, j’y suis arrivé ! Elle va me jeter, mais au moins je saurai ! J’attends le tonnerre, mais je n’entends rien qu’un long silence, puis une longue inspiration.
— Petit coquin, tu sais bien que ce n’est pas possible !
— Mais pourquoi ?
— D’abord, je ne suis pas libre… Je suis mariée et mère de famille !
Ça aussi, je l’ai répété :
— Excuse-moi, mais tu n’es mariée que deux jours par semaine !
— On peut dire comme ça, mais tu oublies aussi mon âge. Je pourrais presque être ta mère !
Je sais quoi répondre :
— Quand je tombe amoureux, je ne me pose pas ce genre de question… je ne demande pas un acte de naissance pour savoir si j’ai le droit ou pas d’être amoureux. Je n’y peux rien, ça me tombe dessus comme ça ! Tu es belle, tu es mon idéal. Je ne suis attiré que par les femmes mûres et les filles de mon âge ne m’intéressent pas ! Je suis comme Julien Sorel !
Un petit rire, ...